Commentaire de Renaud Bouchard
sur France-Puissance ou le retour de la Grande Nation


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Renaud Bouchard Renaud Bouchard 29 janvier 2017 12:12

@doctorix
Bonjour et merci pour votre réponse.

Ce que vous indiquez ne m’est pas inconnu, loin de là (rôle accru des mesures d’hygiène, prophylaxie, pratiques usuelles comme celle que vous décrivez à propos du tétanos néo-natal, danger avéré attaché à la présence d’adjuvants dans certains vaccins etc.).

Pour résumer, la vaccination n’a effectivement rien d’un acte anodin, les vaccins ne sont pas inoffensifs (c’est d’ailleurs leur rôle) et leur efficacité peut évoluer en même temps que les maladies qu’ils sont censés prévenir.

J’ai moi aussi lu de nombreux documents rédigés par des praticiens qui ont été conduits à réfléchir comme à remettre en cause tout ce qu’ils ont appris, tout ce en quoi ils ont légitimement cru, mais que venaient invalider ce qu’ils ont personnellement observé et vécu sur et avec leurs patients à l’issue de pratiques vaccinales dont les conséquences ont été telles qu’ils ont décidé de lancer l’alarme.

Ce point est acquis.

Il ne me viendrait certainement pas à l’idée de remettre en cause votre expérience professionnelle qui vous conduit à écrire (je vous cite) :"Mais sachez que je ne parle pas en l’air, et qu’en aucun cas je ne prendrais le moindre risque de santé publique sans avoir acquis cette certitude absolue.Je me tiens à votre disposition pour vous indiquer quels ouvrages lire afin de vous ouvrir les yeux.« 

Il reste toutefois - mais vous allez m’éclairer tout comme nos lecteurs sur ce point - qu’il me semble peut-être exagéré d’écrire comme vous le faites -, que : »Nous sommes en présence de la plus grande escroquerie et du plus grand crime des deux derniers siècles."

Je ne disconviens pas - et une actualité récente vient encore de le prouver - que le dossier vaccinations présente une image bien éloignée des buts désintéressés de la Médecine lorsque l’on considère le mélange délétère des enjeux sanitaires et financiers en la matière. J’évoque ici pour illustrer mon propos à l’attention de ceux qui l’ignoreraient ou l’auraient oublié, le dossier de la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) dont l’enjeu conjugue précisément la présentation et la promotion d’une innovation scientifique portant la promesse d’’une prévention du cancer du col utérin confrontées aux soupçons d’un tableau trop flatteur afin d’’accroître les ventes de vaccins onéreux (le Gardasil, en l’espèce).

Toutefois, de là à parler « de la plus grande escroquerie et du plus grand crime des deux derniers siècles », peut-être conviendrait-il soit de nuancer l’affirmation, soit de l’étayer très solidement.

Je puis comprendre - et votre argument est très instructif en ce sens - que vous puissiez vous référer à propos de la variole, au document que vous citez qui émane de l’OMS :https://blogs.mediapart.fr/ishtar/blog/031209/comment-fut-eradiquee-vraiment-la-variole

Mais alors comment apprécier cette autre politique que promeut la même OMS avec son "plan d’action mondial pour les vaccins (PAMV) ― adopté par les 194 États Membres lors de l’Assemblée Mondiale de la Santé en Mai 2012 ― qui est une stratégie qui a pour but de prévenir des millions de décès avant 2020 en assurant un accès plus équitable aux vaccins pour les personnes dans toutes les communautés ?"

Comme l’indique le document ci-après, "Le PAMV a pour but de renforcer la vaccination de routine pour atteindre des objectifs de couverture vaccinale ; accélérer le contrôle des maladies évitables par la vaccination en parvenant à éradiquer la poliomyélite comme première étape, en introduisant de nouveaux vaccins améliorés et en stimulant la recherche et le développement de la prochaine génération de vaccins.« 

http://www.who.int/immunization/global_vaccine_action_plan/fr/

Vous me pardonnerez cette réponse un peu longue ( la matière excluant toute polémique), éloignée du propos initial de ce Billet, mais il me semble que le débat en vaut la peine, laissant en suspens la question du patient face à celui qui exerce son Art : »Alors, Docteur ?".


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