Cause et conséquence ?
Le principe de fonctionnement est la vente de publicité (encadré pour le service public).
Multiplier les chaînes n’a pas multiplié le marché publicitaire proportionnellement, ajoutons la part grandissante prise sur internet et c’est donc un plus grand nombre de chaînes plus pauvres qui se battent pour un marché publicitaire unitaire plus petit.
Comment attirer le téléspectateur donc la publicité et avec un coût horaire d’émission moins cher ? De là, on s’adresse à la plus grosse masse (pas de chance ce n’est pas la plus éduquée) avec des émissions « bebêtes », à buzz entretenu et relayé sur le net, le tout prolongé à la une des magazines télés, avec des nouvelles vedettes qui n’étaient rien la veille, etc ...
La qualité coûte chère et l’investissement n’est plus là. Certes un Pivot n’était pas cher mais le système a éliminé son audience, il n’est plus rentable ... publicitairement. La boucle est donc bouclée entre cause et conséquence.
En cette période post-présidentielle, c’est à peu près la même chose : on s’adapte à l’audience, au gré des sondages (à gauche, à droite) en distillant des promesses pour les uns ou les autres et la nouvelle vedette ne sera surtout qu’une image de président.