Commentaire de Christian Labrune
sur La grenouille ne savait pas qu'elle était cuite


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Christian Labrune Christian Labrune 2 mars 2017 14:46

je crois quand même que la situation d’Israël et celle de la France ne peuvent pas être comparées.

@jadevo
Les naïfs qui n’ont aucune idée de ce que fut l’histoire récente dans cet ancien diverticule de l’Empire ottoman où l’on a vu renaître en 48 l’état d’Israël ont longtemps cru que c’était la question des territoires disputés qui était la cause de tant de violences. Il était très clair que de pareils événements ne sauraient se produire en France, et les gouvernements successifs en Israël étaient donc totalement responsables de tant de guerres successives qu’ils n’ont pourtant jamais voulues et qui leur ont toutes été imposées, même celle de 48.

Mais il y a aura eu plus de morts en France depuis trois ans à cause du terrorisme qu’il n’y en aura eu en Israël dans le même temps. Pourquoi ? Si les mêmes causes produisent partout les mêmes effets, il faudrait peut-être se demander de quels territoires l’administration française a pu s’emparer au mépris du droit international, et où sont nos « implantations » et nos « colonies ».

L’ennemi en France et en Israël est exactement le même. Les Frères musulmans et les salafistes de Gaza qui font pleuvoir des roquettes sur les Kibboutzim du sud d’Israël sont les mêmes qui pourrissent l’existence des citoyens dans nos banlieues. C’est exactement la même idéologie, laquelle exècre les Juifs (voir le 7e article de la charte du Hamas) et rêve de les foutre à la mer, mais n’est presque pas moins tendre avec les koufar que nous sommes.

L’objectif de l’islam le plus authentique (celui des salaf, celui de l’Etat coranique), c’est dans un premier temps d’exterminer les Juifs, mais de faire subir ensuite le même sort à tous les mécréants. La seule chose que les Frères musulmans reprocheraient à la politique du nouveau Califat, c’est d’avoir voulu aller trop vite en besogne. Ces excités en payent désormais les conséquences à Mossoul et bientôt à Raqqa, mais sur le fond, c’est la même idéologie. Les théories d’Hassan al-Banna et plus encore celles d’un Sayied Qotb ne sont en rien incompatibles avec les entreprises de l’islam radical qu’on voit à l’oeuvre depuis déjà des années. Quand on fait sauter à la dynamite les grands bouddhas de Bamiyan, les mausolées de Tombouctou, les ruines de Ninive ou de Palmyre, quand on massacre des mécréants aux terrasses des bistrots parisiens, on applique le programme de Qotb : faire disparaître tout ce qui pourrait subsister de la jahiliya, c’est-à-dire d’un monde corrompu antérieur à la révélation coranique.

La question des territoires n’entre pour rien dans ce processus. La terre, de toute façon, appartient de plein droit et de toute éternité à un islam qui s’étendait déjà, aux alentours du XIe siècle, de l’Espagne aux rives de l’Indus, en passant par tout le nord de l’Afrique. Les Juifs, de Haïfa à Eilat, doivent disparaître, et le pays des céfrans, des « faces de craie » que nous sommes, c’est aux musulmans qu’il doit appartenir. Voyez les positions du Parti des Indigènes de la République (PIR), et vous serez très vite édifié.
Allah akbar !

 


Voir ce commentaire dans son contexte