@ Louve

J’aime la bonne chère et le terroir, tu sais. On a paradoxalement plein de points communs, tous les deux. Mais ce dont tu parles là n’a strictement rien à voir avec ton fonds de commerce ridicule et odieux usuel, l’invasion des métèques et autres insanités pas très jolies dans la bouche d’une jeune femme*. C’est le néolibéralisme qui fait disparaitre la culture française ; c’est un rat dans le grenier qui vole l’héritage et le dilapide. Par exemple, en voulant faire interdire le lait cru et donc le fromage, les machins au lait pasteurisé, ou au lait thermisé, beurk, ce n’est pas du fromage. Idem pour le vin, les charcuteries**, etc.

Que les restaurants ferment, que la boulangerie devienne dégueu, ce n’est pas la faute des arabes. c’est parce qu’on dissuade l’excellence. L’objet final du libéralisme est de faire un homme nouveau, un zéro, inculte et content de l’être, plus proche de la bête que de l’homme.

Qu’en conséquence des kebabs ouvrent... Ce sont des gens industrieux, prêt à ouvrir plus de huit heures ar jour, à bosser le dimanche, sept jours sur sept. Et pour des gens qui ont été déshabitués à la bonne chair, bien sûr que cette bouffe m^me grasse est alléchante.

*elle est où la jeune femme française, ce joli poème ?

**mon côté musulman qui apparait