Les solfériniens, ils sont toujours très forts dans l’argumentation : on commence par quelques contorsions de mauvaise foi, et ensuite on passe directement aux insultes et aux jeux de mots oiseux.

La rhétorique habituelle est : si on n’est pas d’accord avec la politique meurtrière d’Israël, c’est qu’on est anti-sioniste. Et, comme dit le champion du monde de la mauvaise foi Finkielkraut : « si on est antisioniste, c’est qu’on est antisémite ». Un raccourci facile. Une rhétorique martelée jour et nuit par les média.

Suivons cette rhétorique : si j’ai honte que les armes de la France et le courage de nos soldats soient utilisés par des salopards politiciens pour faire la politique israélo-arabe, par exemple détruire la Syrie, c’est que je suis anti-sioniste ? Si je suis écoeuré par les efforts déployés par Hollande, lors de la libération d’Alep Est, pour évacuer les djihadistes, les « conseillers » français et les missiles Milan, c’est que je suis anti-sioniste ?

Si Tulsi Gabbard refuse que son pays prête son concours à ces saloperies, c’est qu’elle est raciste ?

Pauvre type