« .../...l’Espoir,
Vaincu, pleure, et l’Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir. »

@Jeussey de Sourcesûre
 Votre réponse me paraît aussi difficile à appréhender que l’une quelconque des déclarations du candidat Macron, et je préfère différer de vous répondre jusqu’à ce soir. On est mercredi, et dans la grotte des Buttes-Chaumont, je dois voir la BVM en fin d’après-midi. Je lui ferai part de mon désarroi afin qu’elle m’éclaire.

Ce que je peux dire quand même pour l’instant, et en me limitant, pour parler comme Emmanuel Kant, à la « simple raison », c’est qu’au lieu de faire flotter en haut à gauche de chacune de mes interventions sur AgoraVox ce drapeau noir des pirates avec sa tête de mort, auquel pense l’homme du spleen arraisonné par l’angoisse, je laisse la statue de la Liberté brandir sa flamme, non sans ressentir par empathie la douleur que doivent lui causer les crampes - cela me fait penser qu’il y a bien longtemps que je n’ai pas changé cette enseigne : la copie que bricolèrent les jeunes Chinois de Tien’anmen partait d’un bon sentiment mais, sur le plan esthétique, ce n’est vraiment pas une réussite.

 Si cette flamme de la Liberté, qu’on voit partout reproduite à Paris : à l’entrée de l’Avenue de New-York (Alma-Marceau), au milieu du pont de Grenelle et même au jardin du Luxembourg, n’est pas un symbole de l’ESPOIR victorieux, je veux bien être haché menu par n’importe laquelle des officines de l’islamo-gauchisme françois.