Oui, mais c’est à peu près tout ce qui les distingue.

Encore que sur ces deux sujet l’émancipation de Mélenchon est incertaine.

Il a bien fait sa crise de jalousie quand Marine a serré la louche à Poutine.

Quant-à la sortie de l’UE, il préfère encore débiner les autres que de s’affirmer là dessus (à 9 mn 22 secondes : 15 secondes d’extrait à regarder).

L’un et l’autre ont encore la marque de la pensée officielle UMPS (encore toute fraiche même dans la tête de Mélenchon). Ce qui plombe justement tous le paysage politique. 

Ce n’est pas en 2017 qu’il va sortir une réelle politique intéressante. (si c’est Le Pen, une situation plus ou moins proche de la guerre civile empêchera des négos sérieuses, si c’est Mélenchon, il attendra que les 28 pays de l’UE soient à gauche pour refaire l’Europe). 

Mais au moins, si ces élections pouvaient fracasser enfin les partis-rentiers des gouvernements aux schémas de pensées obligatoires, on verrait par la suite s’assembler un peu plus librement les élus politiques qui se ressemblent et non plus ces partis improbables entre les carpes, lapins et caméléons et girouettes.

La ligne de fracture a été tracée en 2005. Pour l’instant seul Asselineau est clair là dessus. On a Lepen, Dupont Aignan et Mélenchon qui commencent à y cogiter, la recomposition à espérer après 2017 est entre les partis pour l’OTAN/UE/euro et ceux contre. 

Avec un vrai rendez vous en 2022 (s’il y a encore assez de vivants pour voter...)