Commentaire de Harry Stotte
sur Pour en finir avec la question de l'immigration


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Harry Stotte Harry Stotte 12 avril 2017 14:36

"Nous avons établi que l’immigration ne représentait pas un réel problème ..."


Et vous croyez sérieusement avoir répondu au ras le bol des gens avec votre « établissement » ? 


Il y a plus de cent ans, Gustave Le Bon, un des pères de la sociologie, avait déjà expliqué que « Les sentiments se combattent avec des sentiments ou des représentations mentales de sentiments, jamais avec des raisons. » Aphorismes du temps présent, 1913.


Autant dire que vous ne convainquez que ceux qui sont déjà convaincus. Les braves Français qui sortent de chez eux le matin, en se croyant à Kénitra, et qui rentrent chez eux, le soir, en ayant l’impression d’être à Zougoukbeu, vous envoient leurs meilleurs messages. 


Ceux qui ont déjà cédé au white flight pour échapper à des moeurs, us, coutumes, traditions et comportements, qui ne leur supportaient pas, font de même. Ils sont peut-être quelques centaines de milliers. Et ils parlent à leurs parents, amis et connaissances, narrent des anecdotes plus ou moins croustillantes… Ça fait du monde, qu’il faudrait essayer de convaincre avec des sentiments ou des représentations mentales de sentiments.


"La première étape logique consiste à décourager les départs."


Sur ce point, on est d’accord. Comme quoi tout arrive, mais ça ne dure pas à propos des moyens. C’est l’actuel secrétaire général des Nations-Unies, António Guterres qui, alors qu’il était encore Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, m’a bien involontairement suggéré une solution radicale, lors d’une déclaration télévisée.


Il avait alors observé que les clandestins viennent en Europe pour y trouver une vie meilleure et un avenir. Or, pour qu’ils ne viennent plus, il suffit de les priver de l’une et de l’autre. Comment faire ? Et bien, l’une des premières mesures consiste à frapper d’amendes à six chiffres – ça devrait suffire comme dissuasion -, ceux qui les emploient et les logent. 


On pourrait même offrir, à partir des amendes, des primes pharaoniques – à l’échelle des revenus dans leurs pays d’origine – aux clandestins qui balancent leur employeur et/ou leur logeur.


Ensuite de ça, les clandestins impécunieux seraient regroupés dans des centres d’accueil et d’orientaton (CAO), orientés en direction des rapatriements, sauf pour la petite minorité des bénéficiaires du droit d’asile. 


On le voit, tout ça n’est, en somme, qu’une question de volonté politique, qui, assurément, porterait très vite ses fruits, en frappant les « bonnes » personnes, c’est-à-dire non pas les clandestins eux-mêmes, mais ceux qui en profitent et - coup de bol - qui sont beaucoup plus facilement identifiables.


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