Commentaire de Layly Victor
sur Une élection truquée par les possédants


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Layly Victor Layly Victor 9 mai 2017 10:40

@moderatus

Jean de La Fontaine, comme toujours, avait tout prévu. Ce qui prouve que l’être humain, dans sa bestialité, ne change pas d’un poil. Quand je dis « bestialité », c’est une erreur de langage, car les animaux sont beaucoup plus intelligents, courageux et dignes que nous.
Le scénario ubuesque de la dernière mascarade présidentielle et de la mascarade « du front protestataire » qui va suivre est décrit avec une surprenante précision dans la fable : les grenouilles qui demandent un roi.

Il y a eu d’autres situations qui’on peut rapprocher de certaines fables. Par exemple, l’affaire Fillon fait étrangement penser à la fable « les animaux malades de la peste ».

Sacré La Fontaine !
Quand j’étais enfant, tous les élèves de primaire connaissaient au moins une dizaine de fables par cœur. Qu’on pouvait transposer à des situations de la vie courante. Par exemple, le corbeau et le renard, c’est Macron et l’électeur moyen (apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute). Il y a aussi le renard et le coq (paix générale cette fois !).
Le doux Macron et la terrible Le Pen, c’est le cochet, le chat et le souriceau.

La Fontaine n’est, bien sûr, plus enseigné dans les écoles.
Mais il n’est pas encore officiellement interdit, ce qui ne saurait tarder, car l’amour du monde animal qu’il véhicule est incompatible avec « la société écologique avancée, la transition énergétique bruxello-germanique et la lutte contre le réchauffement climatique », toutes ces fariboles qui masquent l’écrasement définitif du monde rural.

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