Commentaire de ilias
sur Les horreurs de la colonisation : A quand un TPI pour juger les crimes contre l'humanité ?


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ilias 15 mai 2017 23:40

Particulièrement pour covadonga*722


PARTIE 1

Le livre de Tidiane N’Diaye « le génocide voilé » n’est pas à proprement parler un livre d’histoire véritable, produit avec toute la méthodologie et la déontologie de recherche de l’historien, lui même en convient , voir son entretien http://www.saphirnews.com/Avec-Tidiane-N-Diaye-le-genocide-de-la-traite-orientale-devoile_a18858.html

« Tidiane N’Diaye  : Les rares données statistiques sur l’importance de cette entreprise homicide sont très fragmentaires, sans compter la mauvaise maîtrise des sources. Certains registres ont été falsifiés dans les archives des pays arabo-musulmans. Des fonds n’ont pas été inventoriés, quand il ne s’agit pas tout simplement de disparitions d’archives privées ou publiques. 

Autrement dit, les sources statistiques de la traite arabo-musulmane restent « voilées ». Cette carence m’a conduit à travailler sur des hypothèses, des récits de griots, des recoupements et des témoignages directs ou indirects. Ces travaux ont souvent abouti à une évaluation approximative, mais qui dégage toujours un foisonnement de chiffres qui donnent le vertige. »

 

Le commerce de l’esclavage en général, de la captive de guerre ou razzia ou rapine ou brigandage, qu’elle soit blanche ou noire ou mate de peau, est par excellence un commerce d’être humain plus vieux que celui qu’on considère d’habitude comme le plus vieux métier, à savoir le commerce de la prostitution ou des plaisirs sexuels du corps, depuis l’antiquité jusqu’aux temps modernes.

 

Ce commerce dont parle l’auteur n’est pas le fait structurel d’une certaine civilisation arabo-musulmane, bien au contraire c’est avant tout la fréquence des guerres, razzia et actions de brigandage entre tribus africaines, qui a fait que cette pratique a pris de l’ampleur, surtout qu’il y’avait une forte demande de la part de certains commerçants de cette « marchandise ». Et ces commerçants se recrutaient tant parmi les autochtones noirs que parmi les différentes nationalités relevant du monde arabo-musulman.Voir entre autres,histoire générale de l’afrique, UNESCO.

 

Les propos de l’observation mais non de l’énoncé de jugement subjectif d’ibn khaldoun et peut-être d’autres penseurs arabo-musulmans de l’époque ne sont pas singuliers et sont partagés même par des populations noires à civilisation, (voir les manuscrits de tambouctou, malheureusement à ce jour non numérisés).Il y’avait beaucoup de tribus de noirs africains au temps d’ibn khaldoun qui vivaient à même la naturalité (le nudisme, la liberté sexuelle la plus libertaire, la lutte intestine et sanguinaire pour la place du plus fort ou de la plus forte à l’intérieur de la même tribu, la hutte légère parfois juchée dans un grand arbre comme habitat, etc.) la plus rudimentaire, et étaient agressifs à toute vue d’êtres humains les voyant différents d’eux. Pour un observateur de ces temps, le mode de vie de ces tribus étaient plus proches de l’animalité que de l’humain.

VOIR SUITE PARTIE 2

 



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