Commentaire de Fifi Brind_acier
sur Législatives : des enjeux politiques et... financiers
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@Aristide
Au PCF, assumez donc vos dérives ! Non seulement depuis Mitterrand, le PCF est devenu pro-européen, alors qu’avant, il était anti européen ! Mais le PCF colle au basques du PS pour des raisons alimentaires.
Vous êtes faits pour vous entendre, vous êtes tous les deux comme les radis :
« roses dehors, et blancs dedans, mais toujours près du beurre ! »
"- La libre circulation des marchandises, donc le déchaînement de la concurrence fondée sur l’infériorité des salaires et de la législation sociale, l’harmonisation par le bas des conditions sociales dans les différents pays, l’opposition renforcée à toutes les revendications des travailleurs. (...)
- La libre circulation des capitaux, le danger d’évasion des capitaux, de dévaluation et même de remplacer la monnaie nationale par une monnaie commune. (...)"
Et en 1957, avant la ratification par la France du Marché commun, la CGT, par la voix de Jean Duret, directeur du Centre d’études économiques de la confédération déclare :
L’enjeu est énorme : le Marché commun conduit
infailliblement, à plus ou moins brève échéance, à la disparition des
souverainetés nationales, à la création d’un super- Etat européen,
réduisant à sa plus simple expression tout ce qui pourrait subsister
d’individuel, de politiquement et économiquement indépendant chez les
membres de la Communauté.
Ce super-État sera dominé par le pôle d’activité économique le plus puissant : la Ruhr ; par la puissance la plus énergique et la plus dynamique : l’Allemagne de l’Ouest. [...] Pour la France, la réalisation du Marché commun c’est l’acceptation de l’hégémonie allemande. Son industrie ne pouvant lutter contre la concurrence d’outre-Rhin tombera sous la coupe des konzerns de la Ruhr."