Commentaire de Nicole Cheverney
sur Méritons-nous un tel mépris ?


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Nicole Cheverney Nicole Cheverney 5 juillet 2017 21:11

@Karol

Cela va beaucoup plus loin que le divertissement et l’abrutissement des « masses », cela va jusqu’à envisager l’élimination d’une partie de l’humanité.

Car contrairement à ce que l’on pourrait croire, le Capitalisme travesti en supra-capitalisme, ne peut s’accommoder d’une population mondiale supérieure à 2 milliards d’habitants, et encore le nombre est trop élevé. Pour le capitalisme, cela compromet leur aliénation liée au monde des affaires, du business à l’échelle non plus mondiale, mais cosmique. Ces « gens-là » sont devenus de véritables déments qui mettent en grand danger la planète elle-même et toutes les populations qui l’habitent.

Ces « gens-là » font les mariolles parce qu’ils n’ont plus en face l’opposition radicale et organisée qu’était le Marxisme, et l’Union Soviétique en particulier, qui tenait la dragée assez haute à l’Empire pour le faire suffoquer. L’Union Soviétique s’étant elle-même enfermée dans une sorte de cacochymie gouvernementale a signé sa fin.

Tant que les équilibres géo-politques Est/Ouest étaient assurés, les Brezinsky et les Carter, que vous citez dans votre commentaire n’avaient que peu d’écho car ils savaient que leur projet n’était pas viable avec l’arsenal qu’ils avaient en face, à l’Est. Mais hélas, tout s’est enrayé avec la chute du Mur de Berlin, et plus tard le 11 septembre 2001 a fait le reste pour amorcer des temps nouveaux, une nouvelle ère vouée au chaos présent, et futur. Seul, Poutine leur tient tête, pour l’instant... et son arsenal !

Cela est valable aussi dans la France de 2017, si les ultra-libéraux font tant les mariolles et se comportent comme des chancres, c’est qu’en face ils n’ont guère plus que des partis mollassons qui se prétendent de l’opposition, quoique je préfère leur laisser la bénéfice du doute. Le Parti communiste étant moribond ou plutôt mort de suffocation, par manque de courage, de dirigeants et de projet digne de ce nom, les néo-capitalistes ont donc une voie royale devant eux.


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