Commentaire de Christian Labrune
sur Chrétiens et Palestiniens même combat


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Christian Labrune Christian Labrune 9 juillet 2017 13:24

ERRATUM
Je corrige ce que je viens de dire : je n’avais pas vu que vous étiez l’auteur de l’article et je suis bien obligé de constater quand même une énorme contradiction entre ce que vous me dites maintenant et ce que vous écriviez, qui paraissait accorder une légitimité tout à fait évidente à la « cause » palestinienne.
Or, il n’a jamais été question, en Israël, de persécuter les Arabes qui, dans une assez large mesure, ont tendance à se définir pourtant comme « Palestiniens » ( surtout leurs « représentants » à la Knesset). La plupart ne voudraient pour rien au monde quitter israël pour vivre à Gaza ou dans les territoires de l’Autorité, mais ils se complaisent néanmoins dans un discours victimaire qui est devenu parfaitement grotesque.
Les Arabes israéliens disposent des mêmes droits que les autres citoyens et ils peuvent très bien, comme les Druzes, accéder aux plus hautes fonctions lorsqu’ils en ont les capacités. Rien à voir avec le statut des Palestiniens dans les camps du Liban par exemple, qui y sont des citoyens de seconde zone assez radicalement exclus des fonctions politiques et très empêchés de s’intégrer même à la vie économique.
La « cause palestinienne » est désormais à l’agonie. Même si 60% des « Palestiniens », selon un récent sondage, seraient tout à fait disposés à vivre en harmonie avec leurs voisins juifs et à coopérer dans tous les domaines, le peuple palestinien, vu de loin, apparaît de plus en plus comme un peuple d’assassins puisque les aides internationales servent, à hauteur de 20%, à rétribuer les familles des tueurs de femmes et d’enfants -sans parler de ce qui va directement dans les poches des dirigeants et de leurs affidés.
Les récentes résolutions de l’UNESCO, celle qui prétendait faire de Jérusalem une ville musulmane ou, plus récemment, une autre qui vient de faire du Tombeau des Patriarches à Hebron un sanctuaire de l’islam constituent des énormités négationnistes qui achèvent de discréditer radicalement les sinistres guignols que sont les leaders palestiniens. Ils ont désormais perdu toute crédibilité. Au reste, Narendra Modi, le premier ministre de l’Inde en visite en Israël ces derniers jours a préféré rompre avec une vieille habitude de la diplomatie dans cette région et n’a pas même dénié parcourir les quelques dizaines de kilomètres qui le séparaient de Ramallah pour aller serrer la pince à la vieille ganache. Je pense que son exemple ne tardera pas à être fort bien suivi. 


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