Commentaire de baldis30
sur Canicule et coupure d'eau...


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

baldis30 12 juillet 2017 19:05

Bonjour,

 Le problème bien réel qui sert de point de départ à l’article de Rosemar impose que l’on s’élève un peu au-dessus de celui-ci pour ne pas parler seulement du petit stockage personnel mais de la gestion de la structure d’alimentation. Or ceci a été débattu depuis longtemps, à valu quelques articles comme « Risques et réseaux » publié dans deux revues différentes, puis à la demande d’un organisme d’Etat dans une étude un peu plus approfondie ...

référons nous a ce qui s’est passé : un incident ..... et pas un accident imprévisible comme je l’ai mentionné dans une première remarque ... imprévisible .... hum... hum... hum. irrésistible ... laissez-moi rire ! donc ne pouvant juridiquement être classé comme cas de force majeure ( et ce même au titre d’autres définitions bien plus puissantes en matières de risques) .

Qu’on le veuille ou non ! malgré tous les laudateurs de leur autonomie prompts à venir chercher du secours à la première défaillance de leurs installations plus ou moins bricolés nous vivons dans un monde de réseaux ... à commencer par le réseau routier, ensuite les réseaux d’eau, de gaz, d’électricité, téléphones et plus subtils ceux de soins... voire les réseaux fluviaux, et autres canaux. Que cette présentation dérange des esprits préformatés à la seule contemplation de leur nombril et de leurs petits besoins immédiats je le sais ... et je m’attends à de belles réactions bien violentes.

On a besoin d’alimentations de toute nature comme indiqué ci-dessus.... et on s’en passe difficilement pendant longtemps ... Qu’un village soit isolé parce qu’un mouvement de terrain a emporta la seule route qui y permet l’accès ou qu’il y ait eu une avalanche .. on a vu cela en France a plusieurs reprises... D’où pour assurer une continuité d’activité normale ( même si cet adjectif fait aujourd’hui sourire jaune) la nécessité d’avoir un secours susceptible disponible à très court terme c’est la notion de roue de secours bien connue des automobilistes ... on crève on change la roue, et on retrouve rapidement la situation antérieure en attendant la réparation ..

Que cela signifie-t-il .... qu’il doit toujours y avoir pour un réseau une possibilité de repartir rapidement donc de doubler les alimentations ( routes, électricité, gaz, eau du moins aussi bas qu’on le puisse s’il y a une hiérarchie des réseaux ..) Avec la notion de roue de secours : l’utilisateur ne doit pas supporter des contraintes pendant des temps longs ...

 Et au-delà ....on dit « multiplier les réseaux » sans se poser la question de leur coût de leur entretien ... Et si la roue de secours est défaillante .... il faut penser à autre chose ... Et autre chose c’est le canot de sauvetage, en espérant que le lecteur d’Avx comprendra la métaphore !

Donnons un exemple :l’autoroute du Sud a été plusieurs fois bloqué par la neige notamment à Noël 1970 et des milliers de personnes furent bloquées dans leurs voitures car le déneigement ... bref ... le moyen de secours ... il était absent ; le « canot de sauvetage » a été assuré par la SNCF lorsque la voie ferrée Lyon- Marseille voisine de l’autoroute permis la circulation omnibus.

Revenons à l’article de Rosemar ...... y avait-il pour les points de répartition principaux la notion de roue de secours ou bien tout dépend-il d’une seule disposition unique et importante ? L’affaire qui toucha l’agglomération lyonnaise il y a plus de vingt ans n’a donc pas servi de leçon alors que ce fut le point principal d’alimentation qui fut touché ...

Qu’on ne vienne pas dire qu’il n’y a pas de dispositions possibles limitant la casse à des problèmes très localisés ... certes je sais que de géniaux petits inventeurs ne manqueront pas de proposer ... au risque majeur par leur génie de l’incompétence de paralyser le débat ... avec ses conséquences .


Voir ce commentaire dans son contexte