Commentaire de JC_Lavau
sur « Le réchauffement climatique et le terrorisme sont liés ». Ou la pensée complexe de Jupiter


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JC_Lavau JC_Lavau 22 juillet 2017 00:31

De tous ces crédules intervenants, il n’y en a pas un qui cultive. Que ce soit en pleins champs ou en serres.

Oui, il y a des salades qui craignent la chaleur et trop de soleil, par exemple les grenobloises et les rougettes du Midi. A ces quelques exceptions près, la végétation approuve largement la chaleur et le surtout le dioxyde de carbone. Toutes ont besoin du dioxyde de carbone pour exister. Seules 2 % des espèces aériennes se sont adaptées à la pénurie en dioxyde de carbone, mais au prix d’une demande accrue en ensoleillement : le maïs, la canne à sucre, le sorgho, certains millets, les cactées, l’ananas. Toutes les 98% d’autres espèces pourront tripler leur rendement photosynthétique quand la teneur atmosphérique en CO_2 aura triplé. Leur adaptation à la pénurie actuelle a été de sur-dilater leurs stomates, ce qui les rend bien plus vulnérables aux épisodes de sécheresse : elles évaporent trop d’eau par transpiration.

Il est bien connu des agriculteurs en serre qu’enrichir la serre en CO_2 améliore sensiblement le rendement végétatif.

De tous ces crédules intervenants, pas un qui ait appris les bases en pédologie, et encore moins ses applications en géologie.
Le Jurassique et le Crétacé dont nous voyons les traces en puissants bancs calcaires ou crayeux, furent des périodes chaudes, sans glaciations, et avec beaucoup plus de dioxyde de carbone atmosphérique qu’à présent. Aussi la végétation était riche, elle retenait bien les sols, les rivières étaient claires, elles ne charriaient aucun sédiment, elles n’apportaient à la mer que des ions, et de la silice monomère. Ce furent des périodes biostasiques.
Ce ne sont que durant les périodes rhexistasiques, comme à présent dans notre Quaternaire où il y a des glaciations, que les rivières charrient des galets, des sables, et des argiles. A notre époque rhexistasique, les continents foutent le camp en pièces détachées.
Il n’y a pas assez de couverture végétale, ou bien trop fragile. Dix mille ans après la fin de la dernière glaciation, les océans encore froids n’ont pas encore relargué assez de CO_2 pour les besoins de la végétation aérienne. Regardez le dénudement tragique des montagnes d’Afghanistan. L’érosion mécanique va trop vite pour laisser aux plantes pionnières le temps de former des sols végétaux ni un couvert protecteur.

Quand les médias aux ordres vous serinent « Mort au CO_2 ! », ils ne protègent évidemment pas la nature : ils vous abêtissent de façon à ce que leurs maîtres se réservent facilement toute la Terre et toutes ses ressources, à eux et à leurs meilleurs larbins. Les escrologistes, GIEC et compagnie, s’imaginent qu’ils feront partie du 1% de priviliégiés, en récompense de leur larbinat frénétique...

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