Commentaire de egos
sur « Dunkerque », le film


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egos 31 juillet 2017 20:14

Quel plaisir ?


Celui dissimulé dans les arcanes de notre psyché, la chimie sub-moléculaire qui régit nos pulsions dont les secrets sont levés inexorablement par le développement des sciences,
sans pour autant ne rien changer, 
au Mariage du Ciel et de l’Enfer.

Le quotidien de l’espèce humaine, entre rites conjuratoires, curiosité naturelle, parfois teintée de d’un brin sadisme.

Volker Schlöndorff énonçait, à propos de son œuvre « la fonction de l’art est de réparer les erreurs de la création et de l’histoire » 
en référence probable à une approche défendue par Egon Schiele.

L’ affirmation se vérifie en ce qui les concerne, 

qu’en est il des productions cinématographiques ?

Le doute est permis, films de divertissement, de propagande (post ou pré conflits), intimistes, d’art et d’essai, le domaine semble trop ouvert à la subjectivité des circonstances et du sujet.

A propos de conjuration, les élément naturels, le ressac des vagues, la caresse légère et insistante des alyzés, l’éteinte du soleil et de ces corps dopés d’énergie et vitalité, l’écho des rires sur la plage,
tout semble s’employer à effacer la mémoire du drame qui s’est joué là.


A la question, pourquoi s’infliger ce genre de spectacle, de séance,
 
nous pourrions associer un autre questionnement, 

de quel contexte ce film est imprégné et quelle est sa portée symbolique ? 







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