Commentaire de Aristide
sur Les pigeons qui se prenaient pour des aigles
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En substance, il s’agit de faire comprendre en quoi notre système économique a lentement glissé ces 40 dernières années d’une promesse de prospérité pour tous à une machine à produire des inégalités de plus en plus profondes et de moins en moins réversibles.
Le taux d’extrême pauvreté dans le monde a été divisé par trois en 30 ans, passant de l’ordre de 42% à 13%.
L’effet loupe de notre situation qui a tendance à stagner et à se détériorer ne doit pas cacher que l’amélioration constante de la situation des plus pauvres dans le monde est un fait. L’Asie du Sud-Est est particulièrement exemplaire de cette évolution ou ce taux est passée de 80% à moins de 10 % en moins de 40 ans.
Il ne s’agit pas de dresser ici le tableau d’un monde parfait, la concentration de la richesse est un fait aussi, 1% de la population possède plus que les 99% restant. Mais la description d’un monde de plus en plus inégalitaire est une escroquerie pour essayer simplement de remettre à l’ordre du jour les vieilles lunes marxistes.