Commentaire de Macondo
sur Les pigeons qui se prenaient pour des aigles


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Macondo Macondo 10 septembre 2017 08:13

@ l’Auteure : Bravo, tout y est !
Presque, car il est bon de signaler que : "le sous-traitant isolé, sans aucune espèce d’assise ou de défense, livré tout ficelé aux appétits sans fin des grosses entreprises qui fixent unilatéralement les règles d’un jeu qui ne profite plus qu’à une toute petite poignée d’individus’ ... détient en réalité sur « les pauvres salariés du camp d’en face » - et ce, quel que soit leur statut, leur fonction, leurs émoluments - un avantage psychologique indéniable, sacré, le Graal des rapports sociaux avec la caste, celui de les envoyer paître quand il estime qu’il est l’heure à sa montre, ce qui vaut déjà son pesant de cacahouètes. Mais bien plus encore celui d’être certain, de ne jamais recevoir la moindre remontrance sur le sujet par un petit chefaillon cocu plein de pellicules du bureau moisi d’à côté. Même si, pour ces deux seuls sentiments de jouissance du fruit du travail sans entrave, il doit accepter que ces mégastructures en phase d’optimisation perpétuelle, le fasse patienter plus de 60 jours avant un règlement du solde. Revers d’une médaille l’autorisant à fournir 10% de son temps comme force de travail au service du capital purulent, donc à s’octroyer les 90% du temps restant sur une année : pour être disponible à la vie, sans trajet, sans horaire, sans mail inutile, sans réunions foireuses, sans avoir à choisir en Février, la date des vacances en Août. J’en passe, n’est-ce-pas. Pas le grand rêve capitaliste, certes et tant mieux, mais une liberté de manœuvre sans égal surtout après un quart de siècle de servage ... « Entreprise Individuelle » s’entend, pas « Auto-entrepreneur » ...


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