Commentaire de Delphus
sur Ces Russes à qui on demande des comptes


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Delphus Delphus 28 septembre 2017 14:49

@arthes et V-Parlier :

Si ce pays et sa population ne me plaisaient pas, je n’y serai pas resté aussi longtemps. J’ai laissé là-bas de la famille et des amis auxquels je tiens beaucoup. Mon « assertion » comme vous dites, ne vient donc pas de nulle part. Elle est le fruit de mon expérience et de mes réflexions que j’ai d’ailleurs partagées avec de nombreux russes, intellectuels ou non, et qui pour la plupart sont resté assez lucides quand à cette fameuse « âme russe ». Mon grand père me disait souvent que dans chaque russe on trouvera « une guerrier, un paysan, un poète... » C’est en grande partie cette communion de l’esprit qui a rapproché ces deux peuples, français et russe. Les russes ont une haute opinion des français. C’est d’ailleurs ce qui provoque cette sévérité à notre endroit, qu’ils n’hésitent pas à exprimer, comme le reflet d’un grand dépit. Même à l’époque de l’URSS, la Russie ne considérait pas la France comme un ennemi à placer sur le même plan que les autres. Dans le cas d’une guerre, il avaient prévu de nous ménager au maximum. Vous expliquez vous même, madame arthes, la grande complexité de cette âme russe, rejoignant en cela mon postulat. Ce n’est certainement pas en rejetant toutes critiques contre la Russie, que l’on parviendra à la faire évoluer. Nous sommes tous différents les uns des autres, et je n’ai pas de vision fantasmée de ce pays et ne fait aucune projection. Il s’agit juste de considérer ce qui nous rassemble, plus que ce qui nous divise. Lorsque la Russie aura rétablie l’équilibre entre le guerrier, le paysan et le poète, nul n’en sera plus heureux que moi...   

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