Commentaire de François Vesin
sur Il y a quelque chose qui cloche
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Cher Nabum
Je souscrit intégralement à ce que vous exposez ici
et néanmoins, l’honnêteté me pousse à y joindre une réflexion :
- quelles étaient les dispositions prises par le défunt ?
Si l’on veut expressément épargner à « ceux qui restent »
les litanies sans fin sur le pécheur qu’on enterre
et le parcours escarpé de son accession aux arrières mondes,
on se doit impérativement de mettre en scène soi-même
la cérémonie à laquelle ils seront conviés.
Dès lors qu’on abandonne au clergé le dernier sacrement
on ne peut légitimement pas prétendre le priver d’y présider ?
Toute l’ambiguïté de ce « laisser faire » est à imputer au défunt et,
puisque cette mort promise est notre seule certitude ici bas
l’athée cohérent se doit d’y apporter toute l’attention qu’elle requiert !