Commentaire de Philippe VERGNES
sur Perversion narcissique et deuil originaire (suite 2/2)


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Philippe VERGNES 6 novembre 2017 19:23

@ eddofr,


Le nom complet de Boileau m’avait égaré. Je connais effectivement par cœur cette maxime. Je vous ferais toutefois remarquer que je n’ai strictement aucun mal ni à énoncer clairement ni à faire venir aisément les mots qui me sont nécessaire à exprimer mes idées (vu le nombre de retour de professionnels que j’ai eu depuis la première publication de cet article, je ne me fais guère de souci pour sa compréhension par le public visé prioritairement ; et vraiment désolé pour les autres, mais on arrive à un tel stade d’aberration concernant le sujet traité qu’il est désormais devenu nécessaire d’hausser un peu le niveau).

Le problème n’est pas tant ici celui de l’énonciation, mais plutôt celui de la conception. Pour décrire la perversion narcissique qui était inconnue avant la découverte de Racamier, il lui aura fallu concevoir de nombreux concepts qui ont tous une définition précise : 330 exactement. Ce n’est qu’ainsi qu’il a pu mettre à jours la problématique qu’il souhaitait exposé, car il n’existait aucun mot pour la nommer. Dès lors, comprendre un tel langage psy revient à apprendre une nouvelle langue. Ayant une approche pluridisciplinaire du phénomène, je peux dire qu’apprendre une nouvelle langue qui s’exprime dans la même langue que la notre n’est pas acquis d’avance. Il faut savoir jongler avec toutes les approches et leur différente logique en comprenant bien qu’un même mot signifie bien souvent quelque chose de différent dans une autre approche. J’ai un peu modélisé cela dans mon article (pour lequel je prévois une suite) : « Se comprendre ou s’entretuer : question de logique ? »

Rassurez-vous, cet article n’est pas aussi « jargonnant » que celui sous lequel vous répondez.

Malgré vos réticences, merci pour ce bel effort.

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