Commentaire de Philippe VERGNES
sur Les fondements de la conscience
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@ Luc-Laurent Salvador,
Les anencéphales ont des émotions, ce qui nous indique d’une manière formelle et péremptoire qu’elles ne proviennent pas du système nerveux. Par contre l’Homme-Plante de Roesch, malgré un système nerveux normal, n’a aucune émotion et la nullité de ses états émotionnels est la résultante de son insuffisance thyroïdienne. L’ablation des deux hémisphères cérébraux chez le chien ne supprime pas les affectivités élémentaires (expériences de Zéliony). L’opéré total de la thyroïde perd sa sensibilité et toutes ses émotions. Il ne les retrouve que grâce à l’extrait thyroïdien à fortes doses, son système nerveux n’intervient pas. Ces faits majeurs se confirment, se complètent deux à deux et permettent seulement d’affirmer que le facteur foncier des émotions est la THYROÏDE[1].
[1] L’ablation de l’hypothalamus et de l’hypophyse, auxquelles sont attribuées nos émotions, ne les suppriment pas."
Mais c’est une autre histoire... elle concerne l’étude des fonctions endocriniennes et je m’y plonge à peine en commençant par LE livre de référence (près de 1000 pages) paru en... 1932. Toutefois, les travaux du Dr Gauthier sont assez explicites, sauf que je revérifie tous par rapport à ses sources en endocrinologie.