Commentaire de velosolex
sur Robert Ménard, son sens de la provocation : Quand un train peut en cacher un autre !


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velosolex velosolex 13 décembre 2017 16:58

@velosolex

« Pour le sort des femmes je n’ose rien dire
Ayant peur maintenant d’en dire trop ou pas assez »....

Voilà pas mal de temps que le vers est dans le fruit, Hors la pomme du paradis bien sûr ; italo Calvino en fit une nouvelle, qui si je me souviens bien, s’appelait « le sein nu »...C’est l’histoire d’un gars qui déambule sur une plage et voit une fille allongé devant lui seins nus. 
Il ne sait que faire, et se trouve plongé dans un dualité morale. Dans un premier temps il choisit de regarder délibérément ailleurs, ne voulant surtout pas passer pour un satyre...Mais rapidement il change d’avis : « Cette jeune femme est libérée, et n’a pas mes vieux principes moraux datés d’hier. Elle ignore la pudibonderie. Elle expose son joli corps qui est un hymne à la beauté et à la vie et moi, inconséquent, je dois lui paraître bien méprisant de détourner les yeux ; en quelque sorte je l’injurie  ». ....
Et le voilà donc qui la mâte comme si c’était la vénus de Milo, s’approchant de très près.. Et reçoit une bonne gifle....
Moralité : Difficile de trouver sa bonne place dans les wagons libres de toute indication. Mais où sont les mises en garde d’antan ? Nicht hinauslehnen.....No pericoloso sporgesi....Do not lean out the window..."C’est là où sans mettre les pieds à l’étranger, j’appris étrangement mes premiers mots d’étranger. 

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