Commentaire de velosolex
sur Robert Ménard, son sens de la provocation : Quand un train peut en cacher un autre !


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velosolex velosolex 13 décembre 2017 17:16

@velosolex
Brassens est un train au long court, et pourtant il s’arrête dans toutes les gares.

 J’ai toujours pensé que Le TGV était une erreur de calcul. 
Qu’on ne gagnait rien à raccourcir les kilomètres, et que tout l’art du voyage et de la poésie est d’allonger les distances ; Un peu donc comme l’amour. 
Personnellement je pratique le tandem avec ma compagne, en campagne. Un engin furieusement démodé qui eut son heure de gloire à l’époque du front populaire. 
C’est une sorte de Micheline, mais à deux ; Les kilomètres sont très longs, et lents, exceptés dans les descentes. Mais les gens vous saluent beaucoup, et vous sourient bien plus en ces courtes sorties, qu’on ne saurait le voir entre Paris et Marseille. Je ne doute pas pour autant que le sourire de Brassens illumine là bas tout autant le ciel. Les poètes du sud ont souvent bien chanté leur pays, hors le mistral qui n’est pas qu’un vent.... Ce qui est facile me direz vous. J’ai une belle sœur qui habite Narbonne, et là bas, le fantôme de Charles Trenet n’en finit pas de faire danser tout autant la mer, le soleil et la lune. Mais pourquoi dit on « con comme la lune ».... ?
Trenet a beaucoup lui aussi chanté les trains, cause que sa maison natale est située juste à coté. Et même sa tante Emile de Béziers...Comme le monde est petit. Fidèle, fidèle je suis resté fidèle 
À des lieux et des amis très doux 
Un drôle d’Albert et sa sœur en dentelles 
Un castillet tout neuf, un Canigou. 
Une rue d’Béziers, une tante Émilie 
Une maman partant pour Budapest 
Ma vieille maison avec sa tonnellerie 
Et près d’la gendarm’rie, les express. 
En savoir plus sur https://www.paroles.net/charles-trenet/paroles-fidele#A6qsOrZsizfmgHP7.99

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