Commentaire de Kapimo
sur Le sens des réserves de change dans la stabilité des pays ne disposant pas de monnaies nationales mondiales. La Grèce, sauvée par l'euro


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Kapimo Kapimo 16 décembre 2017 14:40

@Hamed
Il y a un certain nombre d’affirmations dans votre message dont je n’arrive pas à trouver la justification.

Vous affirmez :

"La Grèce. Si elle avait pu s’en sortir seule, elle serait certainement de la zone euro, au lieu de subir des réformes drastiques, un chômage de masse, des baisses de salaires, de retraites, et une paupérisation qui n’en finit pas« 
Peut-etre que les politiques n’ont pas osé du fait des pressions subies, notamment en tant que membre de l’OTAN. La situation est toujours catastrophique, comme vous le décrivez, aussi sur quelles bases est-il possible d’affirmer que la Grece n’irait pas mieux aujourd’hui si elle était sorti en 2011 ?

 »Dès lors, l’Occident va se trouver « prisonnier » dans ses émissions monétaires, et viendra le moment où l’Occident sera sommé de vendre ses ports, ses aéroports, ses autoroutes, etc. Et ce processus ne peut pas marcher. L’équilibre mondial sera rompu – une colonisation par la finance est impossible pour les grandes puissances, d’un côté ou dans l’autre. « 
En quoi ce processus ne peut-il pas marcher ? La Russie n’a-t-elle pas été colonisée par la finance dans les années 90 ? La chine au 19eme siècle ?

 »Non ! Les pays de la zone euro ne sont pas des joueurs perdants au casino mondial. Ils ne préfèrent pas continuer à jouer. Ils jouent malgré eux le rôle qui leur est imparti par l’Histoire du monde comme le font aussi les pays émergents et le reste du monde. Il y a une « musique mondiale » qui se joue dans le monde, et le « chef d’orchestre » est l’Histoire qui se FAIT – les Nécessités du progrès du monde."
Le déterminisme que vous invoquez n’est pas rationnellement fondé. Il y a bien des décisions qui sont prises par des décideurs, à commencer par les classes politiques nationales qui se sont soumise à l’UE, à l’euro, et qui ont décidé d’accompagner les délocalisations et de se soumettre au souhait des multinationales, et par les directeurs des banques centrales qui ont fait le choix du QE.


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