Commentaire de Wanted Pedo
sur Analyses des chiffres disponibles sur la pédocriminalité en France de 1996 à 2014


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Wanted Pedo Wanted Pedo 2 janvier 2018 13:30

@frenchym

donc je vais essayer d’éviter de me répéter.

La seule manière qui permet d’approcher de manière fine la réalité sont les études de victimologie (échantillon au hasard de personne à qui on demande ce qu’ils ont subi comme délits/crimes au cours de leur vie)

Le rapport observé entre ces dernières et les condamnations est de 1 à 10.
Il y a dix fois plus d’actes pédocriminels que d’actes condamnés.
Et encore on compte une victime = un acte ce qui est loin de la réalité notamment en cas d’inceste par exemple.
De même aux USA, un acte = une peine (d’où les peines de 300 ans car elles se cumulent), en France une victime = une peine, violée une fois ou cent fois c’est pareil...

Les actes répertoriés se séparent en viols et agressions sexuelles. Nous aimerions aussi avoir plus de détails (source : INHESJ pas actualisée depuis mai 2016).

Oui nous pensons aussi que la parole se libère, oui nous pensons aussi que les écoutants sont mal formés voir pas formés du tout.

Oui les enfants qui sortent du radar sont par exemple les enfants étrangers-clandestins, non déclarés (enfants de prostituées).

Idem pour la prescription, l’amnésie traumatique, etc

Bref nous sommes visiblement d’accord sur beaucoup de points.

Pour autant, attribuer l’augmentation violente des condamnations par la libération de la parole (sans vrai chiffre) est dangereux car cela pourrait masquer la réalité d’une augmentation réelle des actes et tenter de dédramatiser une situation explosive.

Il est vrai que le ratio précédent de 1 à 10 laisse de la marge.

Mais seules de nouvelles études de victimologie réalisées dans les mêmes conditions permettraient d’en savoir un peu plus sur l’évolution du taux de condamnations par rapport aux actes commis.

Ainsi si le taux diminue à 1 pour 6 par exemple alors votre intuition est juste et les 40% d’augmentation sont dus à la parole qui se libère.
Si le taux stagne alors ce sont bien les actes qui augmentent et pas la libération de la parole.
Si le taux augmente (ce qui n’est pas forcément inimaginable dans un contexte d’augmentation forte des actes) votre hypothèse serait peut-être juste en quantité mais pas en pourcentage.

En résumé, vous, nous, personne n’a encore d’éléments pour quantifier l’évolution du taux de plainte ou de condamnations suite à des actes pédos.


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