Commentaire de njama
sur Eléments de réponse au plaidoyer pro obligation vaccinale de l'interview d'AC Siegrist dans la Tribune de Genève du 3 janvier 2018 [1]
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Santé publique ou intérêts privés ?
par Marc Girard 7 juillet 2009, conseil en pharmacovigilance et pharmacoépidémiologie, Expert européen (AEXEA)...)
par Marc Girard 7 juillet 2009, conseil en pharmacovigilance et pharmacoépidémiologie, Expert européen (AEXEA)...)
Quand les experts de l’administration s’expriment publiquement au mépris
d’une loi faite dans l’intérêt des patients qui leur fait obligation de
déclarer préalablement leurs liens d’intérêt.
[...]
Semblablement, il est un peu abusif d’entendre vanter le CTV [Comité technique des vaccinations] comme
instance d’information crédible sur les vaccins : sur les millions de
clients qui vont, chaque année, chercher leur dose de vaccin contre la
grippe chez les lecteurs du journal le Moniteur, combien sont
dûment informés qu’au terme de nos évaluations les plus prisées – en
l’espèce, les revues Cochrane – les preuves d’efficacité pour ces
vaccins sont, au mieux, « très minces »[2] – alors que l’hypothèque de leur toxicité court toujours…
Enfin, la superbe de l’interviewé concernant une complication du
vaccin contre l’hépatite B « qui n’existe pas » serait plus convaincante
si le CTV, en principe instance d’expertise, avait daigné
relever que pour une maladie réputée stable dans le temps, le nombre des
scléroses en plaques en France était passé de moins de 25 000 avant la
campagne de vaccination[3]
à un chiffre que chacun – à commencer par la DGS – s’accorde
aujourd’hui à fixer aux alentours de 80 000 ; plus convaincante aussi si
le CTV s’était démarqué des pitoyables efforts de son administration de
tutelle pour d’abord nier le fait, puis en dissimuler l’effarante
portée…