Commentaire de doctorix
sur Eléments de réponse au plaidoyer pro obligation vaccinale de l'interview d'AC Siegrist dans la Tribune de Genève du 3 janvier 2018 [1]


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doctorix, complotiste doctorix 12 janvier 2018 10:37

@doctorix
Le professeur Fischer pris en flagrant délit de mensonge en pleine assemblée nationale :

« Il n’y a pas de problème avec l’aluminium : la myofascite à macrophage est une maladie franco-française qui s’arrête à notre frontière »
Gherardi rectifie le mensonge :
De même, Buzyn ment avec effronterie : à la question :
« Un jugement vient de décider l’indemnisation d’une secrétaire médicale ayant présenté des symptômes suite à une vaccination obligatoire contre l’hépatite B : ne craignez-vous pas que la cohérence de la politique vaccinale soit mise à mal par ce type de décision  ? »
Elle répond :
« La décision de justice ne fait pas le lien entre vaccin et troubles physiques. Le problème est que la myofasciite à macrophages (dont se plaint la patiente indemnisée, N.D.L.R.) est une maladie qui n’existe pas pour l’OMS, elle n’existe qu’en France, pour une seule équipe. Ce jugement est une façon de régler un problème mais il ne s’agit pas d’un argument scientifique certifiant un lien causal. »
Or : voici le jugement :
– La Cour d’Appel de Nantes a admis le lien entre le vaccin aluminique reçu par la patiente, la lésion de myofasciite à macrophages et les symptômes associés le 21 février 2013 (jugement n° 11NT02844) : Considérant qu’il résulte de l’instruction (…) que Mme D… présente, outre des lésions musculaires de myofasciite à macrophages à l’emplacement des injections vaccinales, l’ensemble des symptômes associés à l’affection du même nom décrits ci-dessus, (…) le lien de causalité entre la vaccination contre l’hépatite B subie par Mme D… dans le cadre de l’obligation vaccinale liée à son activité professionnelle et la myofasciite à macrophages dont elle souffre doit être regardé comme établi et de nature à ouvrir droit à réparation au profit de Mme D… au titre de la solidarité nationale ;
– La Cour d’Appel de Nantes a fixé, dans son arrêt du 22 décembre 2017 (n° 16NT01541) la somme mise à la charge de l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales : 190 751,19 €.
Cette décision de justice est conforme à d’autres décisions prises par les Cours d’Appel de Nantes et Versailles. Elle confirme une jurisprudence solidement établie par le Conseil d’Etat (8 arrêts depuis fin 2012). Elle intervient après 10 ans de procédure. La victime a perdu son travail, a vu sa vie sociale et personnelle détruite par l’épuisement et les douleurs. Un peu d’humanité et de respect seraient bienvenus.

Et surtout, un peu moins de mensonges !

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