Commentaire de Jonas
sur Vendée : le génocide républicain


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Jonas Jonas 15 janvier 2018 22:37

@Ruut « Oui notre république c’est crée dans le sang de son propre peuple et de ses propres enfants. »

L’extermination des vendéens a bien été programmée, les historiens ont depuis longtemps étayé cela par des faits, des textes, des ordres, des témoignages de généraux, de capitaines, de soldats, de paysans, de prêtres. etc...
Je vous invite à lire le livre très bien documenté de Reynald Secher sur le sujet :« Vendée : du génocide au mémoricide : Mécanique d’un crime légal contre l’humanité », ou le « roman de Charette » de Philippe de Villiers, qui comprend en annexe des fac-similés historiques des ordres d’extermination de la population civile.

La Vendée catholique résistant à la révolution, ses habitants, femmes, enfants, vieillards, civils, ne sont plus considérés selon les critères des droits de l’homme comme des être humains, mais comme des brigands, et doivent être exterminés. Des armées ont été envoyées dans les villages pour tout brûler et ne plus laisser aucune trace vivante.
Ce génocide a fait près de deux cents mille morts.

Avec la création des « colonnes infernales », des centaines de villages sont brûlés, détruits, avec assassinat systématique de la population, empoisonnement de sources d’eau, scène atroce où des femmes sont réunies, violées, puis brûlées ou fusillées, tanneries de peaux humaines fabriquées à Étampes, Meudon, Pont-de-Cé, etc...

A Clisson, le 5 avril 1794, des soldats du général Crouzat brûlent 150 femmes pour en extraire de la graisse : « Nous faisions des trous de terre, témoigne l’un d’eux, pour placer des chaudières afin de recevoir ce qui tombait ; nous avions mis des barres de fer dessus et placé les femmes dessus, (...) puis au-dessus encore était le feu (...). Deux de mes camarades étaient avec moi pour cette affaire. J’en envoyai 10 barils à Nantes. C’était comme de la graisse de momie : elle servait pour les hôpitaux ».

« J’ai égaillé les Vendéens de bonne manière...Plus de cinq cents, tant hommes que femmes ont été tués...J’ai fait fureter les genêts, les fossés, les haies et les bois ; c’est là qu’on les trouvait blottis. Tout a été passé par le fer car j’avais défendu qu’en les trouvant ainsi, on consommât des munitions. À mon arrivée à la Verrie, j’ai fait passer au fil de la baïonnette tout ce que j’ai trouvé. »

extrait du rapport du général Jean Baptiste Huché au général Turreau du 27 février 1794

« Liberté, Égalité, Fraternité ou la Mort.
Tous les brigands qui seront trouvés les armes à la main, ou convaincus de les avoir prises, seront passés au fil de la baïonnette. On agira de même avec femmes, filles et enfants...Les personnes suspectes ne seront pas plus épargnées. Tous les villages, bourgs, genêts et tout ce qui peut être brûlé sera livré aux flammes. »

Instructions du général Turreau à ses lieutenants - 17 février 1794

Regardez au moins cette vidéo sur le génocide vendéen. À partir de 05:45, quelques documents d’archives historiques d’ordre d’extermination de la population civile vendéenne.

Extraits :
« Le Comité de Salut Public a arrêté que les brigands doivent disparaître en peu de temps, non seulement de la Vendée, mais de toute la surface de la république. »

« Il n’y a plus de Vendée elle est morte avec notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les marais et les bois de Savenay. J’ai écrasé les enfants sous les pieds de nos chevaux, massacré les femmes, qui au moins, pour celles là, n’enfanteront plus de brigands. »
[...]
« J’ai tout exterminé...nous ne faisons pas de prisonniers car il faudrait leur donner le pain de la liberté et la pitié n’est pas révolutionnaire. »
Rapport du général français républicain F.J. Westermann


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