Commentaire de BA
sur Vendée : le génocide républicain


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BA 16 janvier 2018 13:53

L’armée vendéenne a trahi la France, qui était en guerre contre le Royaume de Grande-Bretagne.


L’armée vendéenne a assiégé Granville pour s’emparer de son port, afin que les navires de guerre de la Royal Navy puissent faire débarquer les soldats anglais.


Heureusement, les Républicains ont résisté aux assauts de l’armée vendéenne lors du siège de Granville.


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Alors que les Vendéens venaient de prendre Fougères, deux émigrés débarqués de Jersey, Freslon de Saint-Aubin et Bertin, apportèrent un courrier caché dans un bâton creux aux généraux de l’armée catholique et royale. Ce courrier, écrit par le ministre écossais Henry Dundas, confirmait que le Royaume de Grande-Bretagne était prêt à venir en aide aux Vendéens à condition de prendre un port qui pourrait accueillir la Royal Navy.


Cependant un autre émissaire, envoyé depuis l’Angleterre par les Princes, devait débarquer de Jersey. Il s’agit de Louis de La Haye-Saint-Hilaire. Le message qu’il remet aux généraux de l’armée Catholique et Royale émane de Guy-Ambroise, marquis du Dresnay, colonel de cavalerie, émigré depuis 1791 à Jersey. Il annonce qu’une armée d’émigrés, qu’il a recrutée, est en poste, sous ses ordres à Jersey, mais que les Britanniques avaient refusé de les laisser débarquer pour venir les rejoindre, en exigeant qu’au préalable les vendéens occupent un port. Il doute des promesses des Anglais et met en garde les Vendéens.


Mais les généraux vendéens ne pouvaient rejeter l’aide britannique. Ils décidèrent d’abord de marcher sur Saint-Malo. Mais l’arrivée de deux nouveaux officiers au conseil vendéen changea ces plans.


Le premier était Charles Bougon-Langrais, ancien procureur-syndic du Calvados, ami de Charlotte Corday, républicain mais girondin, il avait participé aux insurrections fédéralistes. Capturé par les Vendéens, pris pour un espion il avait failli être fusillé mais avait été sauvé par le prince de Talmont qui lui accorda sa confiance.


Le second, D’Obenheim, officier du génie, également fédéraliste, il avait pris part à la défense de Fougères contre les Vendéens. Capturé, il avait été reconnu comme ancien camarade de collège par Bernard de Marigny qui s’en était porté garant.


Bougon conseilla aux Vendéens d’attaquer Cherbourg, la place n’était puissamment fortifiée que face à la mer et n’avait que peu de défenses pour contrer une attaque venant des terres, sa proposition fut appuyée par Talmont.


En revanche d’Obenheim proposa de marcher sur Granville, place qu’il connaissait parfaitement, ayant lui-même prit part à l’édification de ses défenses. La Rochejaquelein soutint ce projet. Finalement au terme d’un long débat le conseil adopta le plan de D’Obenheim.


Le 14 novembre 1793, les Vendéens commencèrent à assiéger Granville. A l’intérieur de la ville, les Républicains repoussèrent tous leurs assauts. Le 15 novembre 1793, les Vendéens comprirent que le siège avait échoué et qu’ils avaient perdu cette bataille décisive. Ils se replièrent vers le sud, vers la ville de Pontorson.


La colère des Vendéens était vive contre les Anglais qui n’avaient pas paru. Jersey était toute proche et les Vendéens pensaient que les Britanniques avaient dû entendre la canonnade. En fait il n’en était rien, à Jersey, la flotte britannique commandée par Francis Rawdon-Hastings, Lord Moira, se tenait prête à intervenir, mais mal renseignée elle ignorait totalement l’attaque des Vendéens sur Granville et ne devait l’apprendre qu’à la fin du mois de novembre.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Si%C3%A8ge_de_Granville



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