Commentaire de Ecométa
sur Sous le règne de l'esbroufe...


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Ecométa Ecométa 23 janvier 2018 10:07

Transmettre des valeurs, bien sûr, encore faudrait-il qu’il y ait des récepteurs et, surtout, que le contexte, que l’époque, soit un minimum favorable ! 
Epiphénoménologique dans ses approche, et totalement paroxysmique dans ses applications ; devenue totalement paranoïaque et schizophrénique cette époque est littéralement malade ! Ne cherchez plus Docteur… c’est la tête !
Il est difficile, même impossible, de descendre de son vélo pour se regarder pédaler ! Sauf que l’être humain à une faculté essentielle, spécifique à l’espèce humaine, mais totalement passée sous le boisseau depuis l’avènement du « positivisme comtien » en économie : le comment sans le pourquoi ! Il n’y aurait plus de cause primordiale (pas de nature et pas d’état de nature), seulement des conséquences sur lesquelles il nous d suffit d’agir… c’est la raison pour laquelle nous ne faisons qu’ajouter des conséquences à des conséquences et forcément des problèmes à des problèmes !  
En fait, nous avons développé un savoir en totale négation de la NATURE et des ETATS DE NATURE, dont notre propre « nature humaine », « métaphysique humaine », éminemment « métaphysique » ! Nous ne sommes pas que des êtres de nature physique, certes nous avons besoins de satisfaire des besoins primaires, avant tout de nature physique, mais aussi, en référence à la pyramide de Maslow, nous devons aussi satisfaire des besoins « supérieurs », sociétaux, notamment de reconnaissance humaine , d’estime de soi, et, ceci, qui que l’on soit !
Mais l’époque, le système rationaliste, le « rationalisme »… cette rationalité mathématique, « pure », portée à son paroxysme, cette civilisation des mots en « isme » qui sont comme autant de paroxysmes, cette civilisation de la chose pour la chose et de la chose imbécile ; cette époque est à la réification de l’être humain ! D’ailleurs, qu’il soit homme ou femme, cet humain, il devient purement et simplement une chose exploitable comme une autre, ceci, pour la seule satisfaction d’un système de simple moyen qui ignore ce qui devrait être sa seule finalité, d’un système économique mercantile du moyen pour le moyen, totalement sophiste et cynique. Un système, qui, en réalité, n’a rien de réellement « économique » au sens réellement fondamental du terme ! Un système nombriliste, du moyen pour le moyen, que se regarde technoscientifiquement le nombril !
Savoir mais ne pas pouvoir… sauf à se mettre totalement en marge ! Ou, savoir mais en pas avoir envie… ou la seule envie, ceci, sans état d’âme, sans état de conscience, sans prendre conscience que les arbres ne montent pas au ciel ; avoir l’envie de simplement céder à la facilité d’une époque impossible car intenable en termes de civilisation ! Comme d’autres : elle s’écroulera cette civilisation paroxysmique ! 
Savoir mais ne pas pouvoir : une sorte d’incapacité implacable sauf au prix d’un énorme effort intellectuel, et d’une discipline comportementale en adéquation ! Nous savons tous, il n’est pas possible de ne pas savoir de nos jours, nous savons tous comment bien se nourrir, bien ou mieux consommer, à tout point de vue ; donc, c’est notre gros problème, savoir mais ne pas pouvoir du fait d’une sorte de fatalité, ou plus exactement d’un fatalisme systémique et économique absolument implacable.
Il nous faut prendre conscience qu’il n‘y a pas de fatalité, seulement du fatalisme face à un système sophiste et cynique appuyé sur des logiques et des pratiques imbéciles car totalement paroxysmiques. En référence aux acquits intellectuels du XX è siècle, avec le principe d’incomplétude, le principe d’incertitude et celui d’impossibilité ; il n’est pas possible, sauf à être dans un aveuglement intellectuel complet : il n’est pas possible de ne pas savoir ! Quant à pouvoir il faudrait déjà vouloir ; c’est le problème de cette civilisation du contentement !


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