Commentaire de _Ulysse_
sur Le climato-scepticisme


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_Ulysse_ _Ulysse_ 26 janvier 2018 18:17

@Auteur

Contrairement à ce qui est rabâché par les médias, le débat scientifique est loin d’être tranché.
Ayant fait un peu de physique dans ma jeunesse et ayant beaucoup étudié le sujet durant quelques années, la théorie du réchauffement anthropique a pas mal de plomb dans l’aile et cela ne s’est pas arrangé ces dernières années. Juste quelques exemples en vrac :

1) Il y a quelques années, le GIEC prévoyait dans son scénario médian une hausse de 8°C en 2100. Cette prévision a été révisée à 2°C par le GIEC suite à l’évolution des relevés de températures de surface entre 2000 et 2012.

Rien que ce premier point donne à réfléchir. Le GIEC fait une prévision de +8°C avec un intervalle de confiance de 95%. Quelque années plus tard, on revoit le chiffre à +2°C. La première prévision n’avait donc aucune valeur et les modèles utilisés alors étaient faux.

2) L’affaire du « climatgate », les médias français ont caché cette affaire mais il a été prouvé que plusieurs climatologues ont sciemment trafiqué leurs données pour attester la théorie. Notamment la fameuse crosse de hoquet qui a été « LA » courbe utilisée partout pour faire peur à tout le monde.

Encore quelques années et la prévision va tomber à +1,5°C voir +1°C. 1 degré en 100 ans et il ne se passera pas grand chose.

Une critique plus générale sur les données, les recherches utilisées par le GIEC s’appuient essentiellement sur les températures du surface, or celle-ci ne sont pas représentatives de la quantité d’énergie présente dans le système. L’essentiel de la chaleurs est contenue dans les océans et dans l’ensemble de l’atmosphère. Se focaliser sur les températures de surface n’a pas de sens sur le plan physique.

Autre point qui m’est cher, très cher même : Une moyenne de température dans l’espace n’a pas de sens. La température est une grandeur intensive, on ne peut en établir une moyenne, cela n’a pas de sens sur le plan physique. Faire cela dans une copie de physique vous vaut un joli 0.

Cette approche n’a d’entrée de jeu pas de valeur. Il faut raisonner avec la thermodynamique du système. Évaluer la quantité de chaleur et ne pas se focaliser sur les températures de surface.
Pour cela, il faut prendre des mesures dans toutes l’atmosphère et les océans et même le sol. L’étude du climat de manière fiable est extrêmement difficile tant il y a de variables et de périodicités différentes. Aujourd’hui les prévisions du GIEC n’ont pas de valeure tout simplement.


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