Commentaire de Robin Guilloux
sur Le modèle cybernétique dans la théorie mimétique de René Girard
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@JL
La culture a appris par expérience les effets désastreux de la mimesis, ou pour employer le vocabulaire traditionnel de « l’envie » et une grande partie de l’éducation consiste à fabriquer un « surmoi » qui peut d’ailleurs dysfonctionner dans la rigidité.
Il y a une ambivalence parce que le désir ne connaît pas les interdits. Il voit qu’un autre désire un objet et cet objet devient désirable et il veut s’en emparer.
Les éducateurs ont à faire face en permanence à ce problème et ça commence à la crèche, mais ça ne veut pas dire qu’ils en sont exempt. Je suis d’accord avec vous sur la fonction des interdits qui permet la vie en société (et non qui l’empêche comme le proclame la modernité libertaire).
Toute l’éthique se développe à partir de là, je dirais non pas « au-delà » du bien et du mal, mais en-deçà.