Commentaire de JC_Lavau
sur « Outrage sexiste » La castration pédagogique de Marlène Schiappa


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

JC_Lavau JC_Lavau 4 mars 2018 04:36

@eddofr. Haine sexiste, mais quelle en est la ponctuation ?
Quand tu reprends sans méfiance le vocabulaire de l’ennemi et la problématique de l’ennemi, tu es déjà à moitié défait car tu ne peux plus poser un problème correctement.
L’ennemi vous a dicté que le problème ne vient que des mâles adultes, ou en fin d’adolescence, et qu’il ne concerne que le comportement sexuel, public, la drague lourde, maladroite, voire hostile.
J’ai d’autres oreilles et d’autres yeux, je perçois donc l’hostilité et la malveillance. Or cela me semble bien être le problème principal, et il y a des questions à se poser sur sa ponctuation et sa genèse.

Ne pas compter sur Marlène Schiappa ni sur les autres publicistes exhibées en vitrines de tous les media aux ordres, pour le moindre début de commencement de lucidité : le nez dans le guidon de leur djihad sexiste, elles n’ont rien compris à leur sélection et leur promotion par quelque main invisible du diable. Leur guerre sainte est d’exterminer la moitié du genre humain, épicétou. A qui le crime profite au dessus d’elles, elles n’en ont pas la plus petite idée.

Comme par hasard, les bandes de djeunzs mentionnés par Eddofr sont des garçons qui ont été envoyés dès que possible dans le décrochage scolaire. Afin de réserver les études supérieures aux filles uniquement.

Je suis d’une autre génération, quand les écoles n’étaient pas mixtes. De la 8e à la 4e, je n’ai eu que des profs mâles au Lycée Champollion. En 9e, madame Vinot était d’une injustice nauséabonde envers les garçons. Dernière classe mixte.
Interruption du CM2 : de février1954 à juin, j’étais en pension à Autrans, dans une pension très Opus Dei. Seul encadrement mâle : le curé et le paysan moniteur de ski. Puis à l’été un ou deux moniteurs encadrant les longues marches. Tout le restant du personnel était féminin, et hérissé de misandrie militante, ne manquant jamais une occasion de dénigrer et humilier les garçons. Par exemple leur reprocher leurs trous de nez, trop grands...
L’institutrice nous faisait chanter « Le roi Arthur avait trois fils, quel supplice ! etc. ». France Menthonnex, la fille de la patronne, était assez raffinée aussi dans le genre.
Le bâtiment existe encore, à présent c’est un Centre Aéré, qui héberge des stages musicaux.

Avec cet arriéré de conflit misandre, sûr que je n’ai pas été un tendre avec une remplaçante d’histoire, quelques mois en 3e.
Personne n’a jamais questionné la ponctuation du conflit. J’étais le seul témoin de 1954, et je n’avais jamais eu droit à la parole.

Des conflits sexistes de ce genre, on en a des tonnes dans le Primaire et le Secondaire de nos jours, grâce à la propagande misandre serinée sur tous les media, à laquelle les profes sont si sensibles, car elle flatte leur narcissisme, leur fantasme de supériorité universelle.
Les émeutes de mai 2013 en Suède ont révélé que les programmes scolaires ont été bidouillés par les féministes pour que dans toutes les matières, y compris en technologie et sciences dures, les filles passent devant, et évincent les garçons. Comment ? En réclamant plus de baratin conformiste, et beaucoup moins de maîtrise des réalités. Avec peu d’années de décalage, les programmes scolaires en France ont été bidouillés de même, avec en particulier l’accent sur les « sciences citoyennes », ouvertement frauduleuses et anti-scientifiques.

Question malveillance sexiste, ce ne sont pas les garçons qui ont tiré les premiers : ils sont le premier gibier, tout au long de leur scolarité jusqu’à ce qu’ils décrochent.
Etonnez vous des conséquences !


Voir ce commentaire dans son contexte