@Ar zen

« ... les parties politiques qui bénéficient des voix des électeurs ne sont pas pour la sortie de l’UE. »

Les Italiens n’aiment ni l’U.E. ni l’euro, mais, comme en France, les européistes ont réussi à leur faire peur en annonçant des conséquences apocalyptiques de la sortie de l’une et de l’autre. Et, comme en France, les européistes ont une force de frappe médiatique énorme.

« C’est ce qu’a fait le peuple suisse, et, en Suisse, le peuple est souverain. »

Avec sa démocratie directe, la Suisse est un cas à part. Les Suisses ont compris tout de suite qu’avec l’U.E., ce n’est pas d’abord la souveraineté de leur pays qui était mise en cause, mais que c’était la leur.

En 1994, le peuple a dit non aux négociations d’adhésion à l’UE« par 74 % des votants. Deux ans plus tard, l’initiative »Oui à l’Europe« a été rejetée, elle, par 77 % des votants. Aujourd’hui, la majorité rejetante se situerait certainement à 85-90 %.

 »Les Français pensent toujours que « leurs » élus décident mais ce n’est plus vrai pour les grandes questions qui concernent la France."

Regardez ici même combien il y a d’articles qui mettent en cause la politique gouvernementale sans mentionner, à aucun moment, la feuille de route de l’U.E. Il y a là un déni de réalité caractérisé.