Commentaire de Philippe VERGNES
sur Cantat, ce sombre héros de l'amer


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Philippe VERGNES 16 mars 2018 21:36

@ pemile,


Mettons les choses au clair voulez-vous. D’’une, je ne suis jamais venu ici ou ailleurs régler des comptes avec qui que ce soit, car je ne fais que répondre aux « attaques » des deux charlots que sont JL et Kakachinois qui ne peuvent se retenir de m’interpeller à chaque fois que j’apparais ou que je commente un article sur ce site (Kakachinois, à l’occasion, plus fréquemment pour JL). De deux, par une pirouette digne des plus grands sophistes, vous inversez totalement la relation de cause à effet. Et c’est bien ce à quoi sont vouées toutes les victimes de pervers narcissiques de la part des témoins de ce genre de scène qui prennent position sans rien connaître des tenants et des aboutissants de l’affaire qu’il juge. Ce qui est en soi très instructif également !

Il vous suffirait simplement de relire toutes mes réponses à ses deux intervenants sur ce fil de discussion et l’ensemble du site pour vous en rendre compte (à l’exception d’une seule fois où j’ai interpellé JL... pour le complimenter, ce qui a suffit à le faire « monter sur ses grands chevaux). Il est clair qu’avec de tels points de vue, les victimes de pervers ont encore bien du pain sur la planche pour parvenir à se sortir des griffes de leur oppresseurs. Racamier n’a jamais enseigner, que je sache et tout comme Jésus, qu’il fallait tendre l’autre joue lorsque l’on se trouve en prise de bec avec un contradicteur qui ne sait pas ce qu’il dit et qui se contredit sans comprendre de quoi il parle tout en projetant cette contradiction sur autrui. Si tel était le cas, vous seriez bien obligé de me dire où, dans son oeuvre, il a pu écrire une telle chose. Par contre, il a écrit beaucoup de choses sur les pervers et les mouvements pervers que l’on peut analyser dans ses lignes tout autant que dans l’exemple de B. Cantat. Il a notamment écrit qu’à tout mouvement pervers d’injection projective pouvait apparaître un injection rétrocessive en retour qui n’est ni plus ni moins que le renvoie de la »patate chaude« du pervers à son expéditeur.

Les informations que je vous ai communiquées et les exemples donnés sont suffisamment explicites, sans avoir à nommer qui que ce soit, pour porter un jugement sur de telles attitudes (et non pas sur les personnes). Je me répète donc puisque vous éludez (consciemment ou pas) la question.

Premier exemple : que dire de quelqu’un qui peut conchier la psychanalyse et ses concepts avec force et véhémence et s’en servir par ailleurs lorsque l’occasion lui en est donnée ?

Second exemple : que dire de quelqu’un qui se vante d’avoir des compétences qu’il n’a jamais eues sur des œuvres qu’ils n’a jamais lues ?

Parce que des explications »normales« et exceptés celles qui relèvent de la psychopathologie, je n’en ai personnellement pas.

D’un point de vue psychopathologique, dans le premier exemple, cette contradiction ne prouve pas grand chose, car il faudrait qu’il y ait récurrence d’un tel comportement pour être amené à se poser des questions. En tout premier lieu, ce genre de contradiction apparaît lorsqu’une personne s’exprime sur un sujet quelle ne maîtrise pas. C’est même une singularité redoutée des scientifiques qui leur indique que leur théorie pêche par son raisonnement ou qu’il y manque quelques précisions.

Dans le second cas, c’est plus complexe. La récurrence d’une telle attitude sur un grand nombre de sujets signe les impostures de leur auteur et dans les cas les plus graves, sa mythomanie. Or, mythomanie et imposture ont des liens indéfectibles avec la perversion narcissique.

Jamais il ne me viendrait à l’idée de prétendre avoir des compétences dans un domaine que je n’ai pas longuement étudié et pour lequel je n’aurais lu que deux chapitres d’un oeuvre après avoir longtemps fait croire que j’avais lu l’intégralité de l’oeuvre en question, somme toute immense, non pas par ses écrits, mais par la richesse de ses conceptions. Et je considère mon attitude comme étant la »normale« chez des gens civilisés, n’en déplaise à ceux qui se la raconte. Tant est si bien qu’un individu peut tout juste, au court de toute une vie, prétendre avoir des compétences dans un ou deux domaines seulement. Trois à la rigueur. Le reste, ce n’est que du »survol" ou bien est dévolu au seul génie. Mais il est vrai qu’il arrive souvent aux imposteurs de se prendre pour des génies.

Après que vous bottiez en touche, cela se conçoit fort bien, mais ne venez pas me raconter des conneries par ailleurs comme celles que vous venez de me balancer dans le post auquel je réponds. Ce serait déjà faire preuve d’une honnêteté intellectuelle dont sont incapables les imposteurs.

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