29 Mars 2018 : Changement complet de ligne diplomatique en France.
Il valait mieux tard que jamais.

Pour la première fois depuis l’invasion illégale et brutale de la province syrienne d’Afrine par la Turquie, une délégation de la coalition arabo-kurde a été reçue à l’Élysée ce jeudi par Emmanuel Macron.

Accompagné de son chef d’État major particulier, l’amiral Roger, le président de la République a annoncé l’envoi à Manbij de forces spéciales françaises, en coordination avec les Américains. Les troupes françaises seront déployées « très rapidement » a assuré Emmanuel Macron aux représentants des Forces démocratiques syriennes (FDS) présent à Paris.

L’ambassadeur de France à Ankara a été chargé de transmettre la décision au président turc, Recep Tayyip Erdogan.

Le Congrès kurde de Raqqa du 27 Mars 2018 est probablement à la source du revirement de la diplomatie française. Toute référence à l’ex PKK y avait été clairement supprimée et même le mot « fédération » avait été remplacé par « décentralisation » pour satisfaire aux exigences des gouvernements Turque dans l’objectif d’un apaisement, et aux exigences du gouvernement syrien en vue d’une complète réconciliation.

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« En Marge » et les « Bouledogues de la République » félicitent Emmanuel Macron pour ce revirement diplomatique qui arrive juste à temps. Ne rechignons pas et disons bravo !

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L’envoi des troupes française ne devrait pas entraîner de friction militaire avec la Turquie, puisqu’en final, Erdogan sauve la face. Il a vaincu à plate couture les kurdes dans leur sanctuaire montagneux d’Afrine. C’est par son invasion qu’a été mis fin officiellement à tout processus d’indépendance des kurdes. Grâce aux décisions du Congrès kurde à Raqqa du 27, Erdogan peut faire rentrer ses blindés en Turquie dans la gloire.

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Une commission de paix, une table ronde pour la paix, une conférence de la paix, etc., se chargera probablement d’une rapide amnistie pour le saccage causé en échange d’une rapide restitution des territoires du Nord de la Syrie...

Comme par hasard, une restitution au gouvernement syrien (et à lui seul).