Commentaire de keiser
sur Hommage à Jacques Higelin : la belle folie poétique et musicale du « Paradis païen »
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Salut
Je me souviens ! C’est en 1978, dans un de ces cafés enfumés qui sentait bon le vin, que je vis sur scène, pour la première fois, Jacques Higelin. J’étais jeune, terriblement idéaliste et encore bercé d’illusions sur l’espèce humaine. Je venais d’avoir vingt-et-un ans et, avec mes longs cheveux noirs et mon air rêveur sous mon âme révolutionnaire, quelque peu anarchiste, l’air vaguement romantique. J’allais bientôt terminer ma licence de philosophie, avec une thèse sur Descartes, même si c’était surtout les poètes maudits, Baudelaire et ses vénéneuses mais sublimes « Fleurs du Mal » en tête, qui me tenaient alors de viatique
Pardonnes moi mais on parle de qui là !? ...
De toi, ou de Jacques Higelin ?
Peut être un vieux retour d’égo nostalgique.