Commentaire de doctorix
sur Effroyable posture


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doctorix, complotiste doctorix 2 mai 2018 23:23

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En fait, l’histoire semble se répéter. En 1999, c’était le massacre de Racak quand la Serbie avait été accusée du meurtre d’Albanais kosovars civils. Deux expertises en médecine légale ont été réalisées. L’enquête biélorusse a conclu qu’aucun des corps ne portait des traces d’exécution, qu’il ne s’agissait pas d’un massacre et que les corps ont été mutilés a posteriori pour faire croire à une exécution. Mais simultanément, des spécialistes finlandais, épaulés par l’Américain Kurt Volker, ont tiré une conclusion contraire : des civils ont été tués par les forces serbes et cette conclusion a servi de prétexte pour les bombardements de la Serbie.

Les accusations d’attaque chimique présumée font ressurgir les souvenirs sur l’Irak. Les bombardements de ce dernier ont commencé après la fameuse démonstration par Colin Powell, alors secrétaire d’État américain, avec un tube plastique contenant une mystérieuse poudre blanche. Bien qu’il n’y ait jamais eu de preuves réelles de la détention « d’armes de destruction massive » par Saddam Hussein, cet épisode est resté dans les mémoires pour sa conséquence : l’invasion de l’Irak.

Le mois dernier, les Skripal ont été empoisonnés au Royaume-Uni et ont failli mourir. Après leur hospitalisation, ils sont mis au secret. Conséquence : l’expulsion de 150 diplomates.

Après les frappes contre la Syrie, les dirigeants dénoncent « les mensonges » de la Russie et déclarent que leurs missiles ont touché tous les objectifs visés, peu importe les images publiées par les médias russes de nombreux missiles intacts interceptés.

Toutefois, « l’agression russe » ne s’est pas limitée à couper l’Occident de la réalité. Elle aurait également porté atteinte à l’une de ses principales valeurs déclarées : la liberté d’expression. Actuellement, citer la position russe, syrienne, etc., peut valoir à un média mainstream une enquête officielle sur la « diffusion de fake news » et une accusation des institutions civiles de « transmission de la propagande russe ». En conséquence, peu de médias libres osent prendre des risques. Les titres sur le témoignage de Syriens à l’OIAC le prouvent de manière évidente : tous les médias transmettent de manière disciplinée la vérité certifiée conforme avec les mêmes mots et mêmes formulations.

source :https://fr.sputniknews.com/international/201804281036151946-temoignage-oiac-douma-presse/



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