Commentaire de Claude Simon
sur Vider les poches des pauvres sans raison
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Il me semble qu’Hunter touche bien le coeur du problème.
Cependant, je vois trois limites aux plans des zélites.
S’ils sont là pour se débarasser du prolo blanc, ils ne pourront pas se débarasser du populo immigré du fait d’une forte natalité et d’une hostilité culturelle plus forte.
Et un jour, ils vont devoir faire face à une situation minoritaire très incertaine ; Non plus de classe, mais raciale et culturelle.
Je ne suis pas certain que l’automatisation ou l’IA, concepts survendus, vont détruire beaucoup d’emplois.
Il suffit de regarder les filières énormes qui ont été créés pour l’informatique. Mais on ne le voit pas, ça n’a juste fait que sortir le plus gros pays émergent et détenteur des plus grosses réserves en terres rares, la Chine, des reliquats du tiers-monde.
De ce fait, les US ne sont plus première puissance économique.
Un automate, c’est bien, mais cela réclame presque de contrôler toute les sources d’approvisionnement en matières premières, donc la supériorité militaire, ce dont ils ne disposent plus.
La complexité, fort bien. Mais c’est extrêmement fragile, et très rapidement obsolète, plus rapidement qu’un prolétaire.
Certains métiers vont être détruits pour être remplacés par d’autres, certes.
Mais cela n’a jamais détruit de l’emploi en valeur absolu. Ce n’est que le choix de la défaite économique pour diverses raisons (dégoût du travail ou de ses conditions, écologie, NAIRU, mondialisme,financiarisation, exigence en formation, etc).
Il s’avère qu’au final, puisque la monnaie en circulation n’est pas corrélée à la création de valeur, et n’est qu’un outil de jouissance ou puissance symbolique, cela ne profite qu’à ceux pourvus des symboles de richesse ou de pouvoir, avec notre acteur de théatre élyséen pour bien s’apesantir sur ce fait régulièrement.
Pour justifier ce propos, on prendra l’exemple d’un trader, proche de la création monétaire, dont le métier n’est que de maîtriser différents symboles.
Mais, techniquement, ce monopole n’est plus de mise, quand bien même ils vont longtemps chercher à le monopoliser
Bref, pour dominer, rien de plus simple que de parader. Et si la narrative de domination tenant sur une disquette 5 pouces 1/4 ne tient plus, ils peuvent bien en trouver une autre, ils l’ont déjà fait.
Quand à Macron, dont la ligne directrice du programme était la vacuité, désormais incarne politiquement de cette vacuité. En tant que phénomène éthologique primitif, il s’entiche donc de toutes les sphères de pouvoirs environnantes (avec Poupou chez le roi, concours de pétards mouillés avec Trumpie, CAC40 superformant tout les indices par cadeaux fiscaux interposés), étant dépourvu en substance de cette volonté.
De ce fait, Macron est en train de dissoudre certaines polémiques :
- dissolution de la polémique entre anti-libéraux et anti-étatistes, puisque l’état n’a plus qu’une vocation libéralissime ;
- dissolution de la surpolitisation des esprits en France, puisqu’il enlève tout pouvoir au peuple et même à l’assemblée nationale (ordonnances+ directives européennes) pour le donner là où il le considère.
Mais le petit patronat est rassuré, le capitaliste a gagné la lutte des classes (dixit Buffet) :
Uniquement du fait qu’il se soit financiarisé, la Chine « communiste » étant la grande gagnante de cette lutte..