Votre texte : "Malgré la douleur et la souffrance liées à la disparition des êtres chers, malgré les privations, les restrictions, les humiliations et les sanctions collectives, l’attachement instinctif à la vie des hommes, des femmes et des enfants de Gaza est plus fort que la machine de mort d’Israël. Cette folle envie de vivre des palestiniens, vaille que vaille, à Gaza assiégée n’a d’égale que la farouche volonté d’Israël de les exterminer. Cette dialectique de la vie et de la mort déroute Israël et son armée. Il s’agit là peut-être d’une nouvelle forme de résistance palestinienne : vivre pour résister et résister pour vivre."

Ce que j’ai vu dans les médias :

• Des personnes se déplaçant vers la frontière d’un autre pays dont ils contestent et rejettent l’existence.
• Ces personnes étaient dans une démarche pas si non-violente que cela (frondes, lances pierres, coktail molotovs et cerfs volants enflammés).
• Ils étaient avertis (et hélas déjà au fait) que les soldats israéliens ne laisseraient pas faire et que le risque de tir à balles réelles était avéré.
• De plus des enfants ont été amenés sur les lieux des probables affrontements.
• Des membres du Hamas bien à distance (sauf les 8 qui se sont faits tuer en essayant de détruire la clôture).
  

Cela me porte à penser que votre appréciation est quelque peu incompréhensible :

• Vouloir aller en Israël avec la volonté d’en chasser ses occupants actuels en quoi est ce vouloir vivre paisiblement à Gaza ?
• Détruire les infrastructures du point de passage, en quoi cela améliore-t-il le quotidien ?
• Lorsque les israélien en 2005 ont évacués la bande de Gaza ont ils tout arraché ? Ont ils déterré les réseaux ? N’ont ils rien laissé ? Pas de routes, pas de construction récupérables ?
• Qu’un père de 50 ans se réjouisse de la mort de son fils de 23 ans et dise que le petit fils (quel âge ?) sera aussi un martyr est ce faire preuve d’amour de la vie ou de glorification de la mort ?

J’ai bien peur que la haine des juifs israélien soit plus forte que le désir de vivre et de surmonter cette haine.

A ce niveau les japonais passeraient leur temps aujourd’hui à vouloir tuer chaque américain chaque jour en souvenir d’Hiroshima et de Nagasaki (cibles civiles en tout cas pour Hiroshima)