Commentaire de Pascal L
sur Y a-t-il quelque chose à sauver dans le christianisme ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Pascal L 23 mai 2018 11:57

@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Vous avez raison sur la prééminence de l’amour qui n’est pas qu’un mot mais également un mode de pensée et d’action. Je ne partage pas votre pessimisme sur les divisions entre Chrétiens. Tout d’abord, nous savons aujourd’hui que le terme essénien ne couvre pas une réalité précise et désigne des Juifs et non des Chrétiens. Ces groupes ont maintenant disparu. 

Les Roses Croix se rattachent à l’occultisme et aux religions des esprits comme les Francs-Maçons et les adeptes ne peuvent prétendre à être chrétiens (Jésus a passé une bonne partie de sa période de prédication à chasser les esprits). On ne peut suivre à la fois Jésus et Satan.
Le Christianisme des textes n’existe pas. Il n’existe qu’un seul Christianisme, celui qui recherche le Christ avec l’aide de l’Esprit Saint. Ces Chrétiens peuvent se retrouver chez les Catholiques, les Orthodoxes et les Protestants alors qu’il y a des personnes qui se disent Catholiques, Orthodoxes ou Protestants qui ont réduit leur foi à l’application d’une morale (et parfois pire).

Entre les différentes nuances de Christianisme, il n’y a aucune différence sur la nature du Christ. Les disputes sont beaucoup plus subtiles et souvent hors de la portée de beaucoup de Chrétiens. Qui peut parler avec autorité de la transsubstantiation ? Les schismes ont souvent été inspirés par des ambitions politiques qui n’avaient rien à voir avec la foi. Le protestantisme avait raison de s’élever contre des abus de l’Eglise Catholique, mais la séparation n’a été consommée que pour des raisons politiques qui ont poussé vers une augmentation des disputes et rendu la séparation irréversible. Ces disputes supplémentaires comme le dogme protestant de la prédestination n’existent plus aujourd’hui mais l’évolution séparée rend la réunification difficile car toutes les Eglises ont avancé dans leur compréhension de la foi, mais pas toutes à la même vitesse. Déjà, le baptême est commun entre la plupart des Eglises chrétiennes.

Tous les textes chrétiens ont été écrits par des hommes, à commencer par les Evangiles. La valeur de ces textes provient du niveau de validation par des personnes inspirées par l’Esprit-Saint. Les Evangiles ont fait l’unanimité, ce qui n’est pas forcément le cas de tous les textes produits par l’Eglise Catholique. Beaucoup de textes sont encore discutés sur certains points, mais ceux qui sont publiés ont fait l’objet d’une large approbation (le consensus est le mode normal de décision dans l’Eglise Catholique).

Voir ce commentaire dans son contexte