Commentaire de lloreen
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lloreen 26 mai 2018 16:18
"Les frères à la porte (sous titre) Favier est à peine intronisé directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN) que frappe à sa porte un étrange émissaire. Le président d’honneur de la fraternelle de la gendarmerie !"
C’est une tradition : chaque fois qu’un nouveau patron est nommé, le représentant des pandores francs-maçons vient se présenter à lui, et délivrer quelques 
messages. "Parce qu’il n’est pas franc-maçon, Favier a été considéré comme un obstacle dès le début, raconte une éminence de la fraternelle.(entretien du 7 janvier 2014) On lui a envoyé un général cinq étoiles pour lui dire en substance : "Tu ne nous fait pas la guerre, on ne te fais pas la guerre."Ça n’a pas marché, alors on a arrêté la danse des sept voiles pour essayer de le « réduire », comme on dit en franc-maçonnerie. En clair « réduire » sa capacité de nuisance supposée en lui bridant ses moyens d’actions. Même échec. On a alors pensé : « On va le contourner. » Peine perdue. Comme c’était impossible de faire sans lui, en fraternelle, on s’est mis d’accord : même s’il n’est pas « franc-maçon friendly », on va aider le DGGN à influencer la Place Beauvau." Le poids des frères dans la gendarmerie est plus discret que dans la police, mais tout aussi important.

Source :
BIENVENUE PLACE BEAUVAU Editions Robert Laffont 2017(page 70-71)

Même source p.172

"Les moyens de l’Etat réquisitionnés et utilisés comme la police privée de M. ARNAULT.
Déjà, quand il dirigeait la DCRI, le Corse (Bernard Squarcini) aurait utilisé sa boutique au service de Bernard Arnault. Fin 2008, le renseignement intérieur aurait été mobilisé, sur ordre du chef, pour une affaire d’extorsion de fonds. Des dizaines d’agents déployés pour surveiller trois cybercafés utilisés par un maître chanteur qui réclame plusieurs millions d’euros à une personnalité en échange de son silence sur des informations dérangeantes. "Nous avons obtenu en un temps record tout le matériel de surveillance vidéo dont on avait besoin. C’était du jamais-vu comme délai...", avance un policier du renseignement intérieur. La cible est bientôt identifiée, mais contre toute attente, ordre est donné de ne pas l’interpeller. Les fonctionnaires de la DCRI auraient appris plus tard qu’il s’agissait d’un des chauffeurs de Bernard Arnault. "La procédure normale aurait été de déposer plainte à la PJ, mais on a préféré confier le dossier à un service de renseignement pour ne surtout pas ébruiter l’affaire. Le chauffeur a dû entendre des choses qu’il ne devait pas. On n’a jamais su ce qu’il était devenu..."

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