Commentaire de Jean Keim
sur Karl Marx : une connaissance particulière de l'économie d'entreprise


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Jean Keim Jean Keim 29 mai 2018 07:26

A quelques très rares exceptions, un entrepreneur entreprend qq chose donc monte une boîte pour faire du profit, beaucoup si possible avec des attentions plus ou moins grandes suivant sa bienveillance pour ses employés/salariés qu’il appelle parfois ses collaborateurs, tout le reste n’est que du blabla.


De temps en temps une pensée altruiste le traverse et il pense qu’il pourrait accorder à son personnel une « petite » augmentation disons en moyenne 100 € – càd 10 € pour les petits salaires et 1000 € pour les plus gros, seulement ensuite il réfléchit (il pense donc) et calcule : 100 € x N (N représente le nombre de personnes concernées) et là il se dit que finalement 100 € ça ne vaut pas le coup et ainsi il s’évite un manque à gagner de (100 x N) €, il est à noter que plus la boîte est grosse, plus l’économie est substantielle, bien entendu mon calcul est simpliste et demanderait à être peaufiné, il y a les charges sociales, les impôts, les éventuels actionnaires insatiables, etc., mais globalement il a du sens.

Avec le temps (qui passe il ne sait rien faire d’autre), les gros bouffent les petits et on arrive à la situation actuelle où qq mégas entreprises multinationales ont pignon sur rue et dominent l’économie, elles sont dans les faits la propriété des banques de part le mode de fonctionnement de l’argent-dette et comme les banques elles-mêmes sont détenues par une poignée d’individus, le monde est en coupe réglée, tout est en place pour le retour de la féodalité et du servage dans un monde où la folie est le mode de fonctionnement le plus répandu.

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