@Yanleroc

La fabrique du consentement est une démarche normale pour un gouvernement démocratique.

Avec l’expérience du passé, le populo doit apprendre à interpréter la « communication ». Quand il est question d’égorgement de nourrissons (Hérode), comme en Belgique à l’occasion de WWI ou au Koweit plus récemment, on doit comprendre qu’il s’agit d’obtenir le consentement à une guerre imminente.

Que les pouvoirs démocratiques aient des moyens énormes pour fabriquer le consentement est dans l’ordre des choses. Après tout, c’est l’expression de la majorité. Les Fake News ont toujours fait partie des instruments des pouvoirs démocratiques, et cela va continuer. Le CSA, nommé par le pouvoir, n’y trouvera rien à redire.

Là où ça se gâte, c’est quand  un pouvoir démocratique prétend, en temps de paix, contrôler voire censurer toute expression divergente qui le gêne, au prétexte que celle-ci menacerait la démocratie, quand il prétend refuser à des médias non subventionnés, alternatifs, le droit de recourir aux moyens de « communication » dont il use lui-même sans vergogne. On en est là, malheureusement, avec ce pouvoir LREM et son projet de loi sur les Fake News en période électorale. L’amorce d’une descente aux enfers.