Inutile d’échafauder des histoires alambiqués d’invasion ethno-culturelle, en réalité sous couvert d’humanitaire, il y a des raisons démographiques : globalement l’Europe n’assure plus son renouvellement démographique, la natalité dans la population de souche est fortement déficitaire, notamment dans certains pays de l’Est, et les pays qui assurent un certain équilibre (comme la France) le doivent surtout aux populations issues de l’immigration récente.

Il y a donc un *vrai* problème de baisse de population active et de poids démographique dans le monde.

-Certains pays confrontés à cette situation acceptent et gèrent le vieillissement (notamment travail jusqu’à 70 ans), c’est le cas du Japon

-D’autres instaurent une « immigration choisie » en fonction de leurs besoins et capacité, c’est le cas du Canada ou l’Australie

-L’Europe, à son habitude, utilise des biais pour forcer la main à ses peuples pour ce que les technocrates considèrent comme une bonne cause, d’où le storyteling sur les réfugiés (il y a des vrais problèmes, mais leur instrumentalisation se fait à grosses ficelles) . Tous les migrants sont donc peu ou prou assimilés à des réfugiés (on a même inventé le terme de réfugié climatique), pouvant faire une demande d’asile (plus de 100 000 déposés en France en 2017, et les manipulateurs politico-médiatiques prétendent que le flux a baissé). La manipulation consiste à culpabiliser les citoyens, les faire passer pour égoïstes, racistes et réactionnaires. Tout se fonde sur les convergences idéologiques entre les courants tiers-mondistes (extrême gauche, papauté...), mis en avant ; et les affairistes, plus discrets (le patronat allemande avait toutefois approuvé avec enthousiaste l’arrivée de migrants supposés surdiplomés -antinomique avec des familles fuyant la guerre, mais qu’importe la vraisemblance-, avant de déchanter).