Commentaire de eddofr
sur Sida : conférence dissidente dans le Gard


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eddofr eddofr 5 juillet 2018 17:54

Je ne prétends pas à la science universelle et je n’ai aucune théorie, juste une cas concret.


Une personne que je connais à eu un rapport non protégé, une seule fois, hors couple.

Cette personne boit peu, fume peu, n’a jamais pris aucune drogue et est hétérosexuelle.

Quelques années après le rapport en questions, la partenaire qu’il n’avait pas totalement perdue de vue, lui a signalé qu’elle était séropositive.

Lui n’avait aucun symptôme, il se souvient vaguement d’avoir eu des « ganglions gonflés » quelques jours ou semaines après le rapport en question.

Il a vécu ainsi plusieurs années, sans se tester, sans symptômes.

Au bout de quelques années, il subit une période de fatigue intense, sans raison apparente.

Parmi un tout un tas d’examens, il fait un test HIV.

Le diagnostic de son « coup de fatigue » sera une simple mononucléose.

Par contre il est diagnostiqué Séropositif asymptomatique (non immunodéprimé)

A l’époque, la politique vis à vis des asymptomatiques était la simple surveillance régulière.

Pendant des années, cette personne qui avait toujours un mode de vie sédentaire, hétérosexuel et monogame s’est fait tester une fois par an et est restée asymptomatique.

Et puis un jour, le taux de CD4 à commencé à baisser, d’abord un peu, puis de plus en plus et il a commencé à être de plus en plus souvent malade et à mettre de plus en plus longtemps à guérir.

La grippe le mettait KO et durait plus longtemps, il attrapait « tout ce qui passe ».

Il a donc commencé une tri-thérapie.

Son taux de CD4 est rapidement revenu à la normale et sa vie est redevenue « presque » normale (à part les problèmes « intestinaux »).

Cette personne est maintenant sous tri-thérapie depuis plusieurs années, CD4 normaux et ADN du virus indétectable dans le sang.

Il a accepté un prélèvement ganglionnaire et céphalo-rachidien (je crois que ça se dit comme ça) dans le cadre d’une étude menée par l’hôpital qui le suit. Le virus était toujours présent, à l’état « dormant ».

Il vit toujours, il est marié, il n’a pas d’enfants et maintenant que ce serait possible (les séropositifs traités seraient non contagieux ou presque), son épouse est trop vieille ...

C’est son plus grand regret, juste après le fait que la seule et unique fois de sa vie ou il à eu un rapport non « monogame » il a gagné le gros lot ...

Son cas est intéressant, parce que, chez lui, le seul facteur pouvant justifier l’immunodéficience c’est le virus (pas de vie dissolue, pas d’exposition à un polluant « bizarre », pas de voyage extra-continental, pas de situation de Stress particulière, pas de drogue, ...),.
Et que le traitement par tri-thérapie, chez lui, à bien été le seul changement entre l’apparition et la disparition de l’immunodéficience.

A moins de supposer que son médecin traitant et tout le système hospitalier lui a menti ...


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