Commentaire de JL
sur Flint, retraités, inégalités : ces nuances du cauchemar étasunien


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Francis, agnotologue JL 14 août 2018 10:33

@Dron
 
 
’’ fuite en avant idéologique’’ ?
 
 Non, fuite en avant tout court, devant l’impératif du profit.
 
 Pour eux, richesses est l’autre nom du profit et réciproquement : ces deux mots sont synonymes, point barre.
 
 Le crony capitalism a toujours besoin de davantage de profits, ne serait-ce que pour engranger des provisions en vue d’éventuels déboires : banqueroutes, procès, révolutions, etc.
 
 <<Le capitalisme est « libéral » par nature, si l’on entend par « libéralisme » non pas ce joli qualificatif que le terme inspire, mais l’exercice plein et entier de la domination du capital non pas seulement sur le travail et l’économie, mais sur tous les aspects de la vie sociale. Il n’y a pas « d’économie de marché » sans « société de marché  ». > >
 

 << Le capitalisme contemporain est devenu par la force de la logique de l’accumulation, un « capitalisme de connivence ». Le terme anglais « crony capitalism » ne peut plus être réservé aux seules formes « sous-développées et corrompues » de l’Asie du Sud est et de l’Amérique latine que les « vrais économistes » (c’est à dire les croyants sincères et convaincus des vertus du libéralisme) fustigeaient hier. Il s’applique désormais aussi bien au capitalisme contemporain des États-Unis et de l’Europe. Dans son comportement courant, cette classe dirigeante se rapproche alors de ce qu’on connaît de celui des « mafias », quand bien même le terme paraîtrait insultant et extrême.>>
 
Par Samir Amin, économiste et président du World Forum for Alternatives.

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