Commentaire de Ecométa
sur Réveils des peuples ou Renaissance ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Ecométa Ecométa 6 septembre 2018 12:30
La vie humaine est faite de contraintes et de libertés ; c’est indépassable ! Toute logique, tout système qui s’affranchirait des contraintes n’est pas acceptable ! 

Bien sûr des contraintes qui doivent être acceptables et acceptées individuellement et collectivement ; des libertés forcément conditionnelles et non inconditionnelles comme le veut un libéralisme économique exclusivement systémique qui s’affranchit de toute contrainte sociétale et qui se regarde, rationalisme oblige, technoscientifiquement le nombril !

Sous la pression de Milton Friedmann, chantre américain du libéralisme économique, nous sommes revenus au « positivisme », au « comment sans le pourquoi », déjà véritable imposture intellectuelle. Un positivisme qui refuse tout possibilité d’introspection et qui consacre cette fuite en avant rationalo économico technoscientiste qui mène notre humanité à sa perte, du moins à la fin du « principe d’humanité », et la fin de l’Humanité... au transhumanisme !  

Le doute mène à la question et la question à une réponse « confiante », qui, elle-même, peut par l’expérience, à la fois individuelle et collective, permettre de revenir au doute, non pas total, mais qui implique un ajustement. La confiance implique l’absence de dogmatisme et d’être sans préjugé de quelque sorte que ce soit !

Savoir pour quoi faire ? Pour réellement bien comprendre et permettre d’agir en termes d’entendement, de bonne intelligence ou pour mieux manipuler ?

La réponse de cette époque et très claire : pour mieux manipuler ! Une sérieuse remise en cause épistémologique s’impose ! Un nouveau paradigme, plus ouvert s’impose ! Nous avons besoin, comme l’écrit Edgar Morin de civiliser nos théories,, c’est à dire d’une nouvelle génération de théories ouvertes, rationnelles, critiques, réflexives, autocritiques, aptes à autoréformer.Nous avons besoin que se cristallise et s’enracine un paradigme permettant la connaissance complexe« .

Je propose, donc, en lieu et place du rationalisme, la pensée »écosystémique" car tout est système et même écosystème : tout participe, tout collabore, tout s’entretient  ! Il n’y a que dans petite cervelle d’humains rationalo économico technoscientiste que les choses s’opposent à l’antagonisme du fait d’un savoir qui na pas d’unité cognitive !
 
L’écosystémie, car le système, et tout est système, à ceci de particulier, d’être à la fois l’unité de l’élément composant et l’unité de l’élément composé : tout simplement l’unité du savoir !


Voir ce commentaire dans son contexte