Commentaire de velosolex
sur Les classards


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

velosolex velosolex 12 septembre 2018 15:48

@JL
Bonjour . Hugo a fréquenté les deux ïles, et pas mal « d’elles » aussi....Les îles se rejoignent toutes, et leurs habitants aussi. Guernesey fait partie de mes projets de bouts du monde miniatures. J’ai écrit il y a quelques temps un article sur ouessant où j’évoquais cette maison d’exil. 

Fait divers et coup de sang : Hold up à l’île d’ouessant ! Je tiens le vieil Hugo en plus haute estime. Quelqu’un qui était royaliste dans sa jeunesse, et a fini républicain. Hugo comme Dickens nous parle autant de romanesque que d’histoire et de sociologie. J’ai beaucoup aimé « L’homme qui rit ». Les longues digressions de l’auteur, qu’on lit aussi dans « les misérables » font partie d’une sorte de devoir d’apprentissage de l’auteur, envers son public, qui l’aimait. J’ai lu quelque part que les ouvriers du livre qui avaient sorti les misérables s’étaient cotisés entre eux pour acheter par 20 un exemplaire de l’ouvrage qu’ils se refilaient ; Il faut savoir cela pour savoir d’où nous venons ! Dans « l’homme qui rit », Hugo dépeint longuement la vue que le voyageur avait des côtes anglaises, avant de débarquer. Les contrebandiers étaient pendus à un gibet surplombant les falaises, et se balançaient des jours, des mois, des années, au gré du vent et des tempêtes, le corps couvert d temps à autre de goudron pour faire durer le message. bien visible de tous....« Fait ce qui ne convient pas ; Attend toi à une réponse qui ne te plaira pas ! »....Mais ce n’était guère souvent le choix, mais la nécessité qui poussait les gens au brigandage, tout le monde ne pouvant être notaire ou baron. En tout cas, son évocation longue de des destinées, et de ces fenêtres « avec vues » est saisissante. Hugo rebondit ensuite sur ce fait historique pour l’amarrer à l’histoire de ce gosse qui s’enfuit, et hagard, en pleine nuit, se retrouve ainsi au pied d’un gibet....Mais Dickens au début des « grandes espérances » raconte aussi la rencontre terrifiante d’un orphelin , priant dans une cimetière, avec un bagnard évadé, sortant d’un marais. Mais que faisaient les cellules de soutien psychologique ?....Peut être bien que ce genre d’écrit y pallie. 

Voir ce commentaire dans son contexte